On regardait, un peu blasés, les feux géants de Californie, de Sibérie, de Grèce, de Turquie. Maintenant c’est chez nous. C'est dans le Gard, c'est autour de l'abbaye de Frigolet, en face de chez moi, c'est aussi en Lozère en en Aveyron, dans ces pays des sources maintenant à sec, c'est même en Bretagne, dans les Vosges, dans le Jura. Partout. C'est encore dans les Landes, mais là on paie la monoculture imbécile de millions de pins plantés sous Napo-le-petit au détriment des espaces humides, de ces marais berceaux de la biodiversité sacrifiés sur l'autel du progrès » avec une forêt rentable mais qui ne demande qu'à cramer. Et ce n'est pas la première fois. Les incendies actuels sont de la gnognotte à côté de ce qui passé en 1949 Le 19 août, vers 13 heures, le feu prend au lieu-dit Le Murat, sur la commune de Saucats. L'enquête conclut qu'il serait parti de la cabane de la scierie Pioton, où un gardien fumait dans son lit. Les premiers sauveteurs, armés de branches de pin, ne peuvent lutter contre la propagation du feu qui s'étend rapidement dans les pins, les landes et les chaumes. Un premier contre-feu est allumé au lieu-dit la Lagune du Merle, mais en vain, le feu passe. Le vent violent souffle du nord-est et le feu se dirige rapidement vers la commune du Barp. Son front s'étale alors sur une longueur de 5 km. Toute la nuit, des mesures sont prises pour contrer l'avancée du feu. Trois autres contre-feux échouent. Le vent tourne et le feu se dirige à l’ouest, il parcourt alors 4 kilomètres par heure. Il menace les villages de Salles et de Mios le 20 août vers 10 heures, le feu n’est qu’à 600 m de Mios. D’importants contre-feux sont mis en œuvre dans la matinée du 20, et l’on croit alors à une accalmie. Mais, à 15 h 15, le vent tourne brusquement et prend alors une direction nord-est. Les flammes, attisées par un vent puissant, raniment l’incendie partout où il semblait éteint. Les flammes bondissent de 200 mètres comme lancées par des engins de guerre. On estime que l'incendie a parcouru 6 000 hectares en 20 minutes. Une véritable tempête de feu s’abat sur la zone et ses occupants, tuant 82 sauveteurs présents sur le front nord. On voyait les flammes courir tout au long de leur corps étendus ; la graisse gonflait et les flammes gouttaient au bout de leurs souliers, de leurs bottes ou de leurs sabots carbonisés… » raconte un des sept survivants de la tragédie. À 17 heures, la région est plongée dans l’obscurité. Une pluie de feuilles et d'aiguilles carbonisées, de morceaux d'écorce calcinée, et de cendres recouvre Bordeaux. Le nuage de fumée est visible à plus de 100 km à la ronde. À 22 heures, le vent s’étant calmé, la situation s’améliore. Ne restent que deux fronts inquiétants vers Léognan et Pierroton, mais ceux-ci demeurent maîtrisables. Le feu de forêt de 1949 est l'incendie le plus meurtrier qu'ait connu la France. Il a fait 82 victimes des fonctionnaires des encadrant des pompiers, des bénévoles — dont le maire de Saucats, Roger Giraudeau —Eaux et Forêts et 23 militaires du 33e régiment d'artillerie de Châtellerault. Les incendies de l'été, ce sont des calamités que l’on connaît, hélas. Des forêts entières partent en fumée. Il faut cent ans pour faire un pin, une minute pour qu’il explose en feu… Alors pourquoi ça crame là et en ces périodes de grandes migrations touristiques ? Les feux sont le plus souvent d’origine humaine. Mais ce ne sont pas les touristes qui mettent volontairement le feu. Les actions réellement malveillantes sont généralement le fait de locaux jalousie de chasseurs, bergers préparant » de futurs parcours à moutons, promoteurs prévoyants » dégageant une colline pour, vingt ans après, acheter et construire. Sans oublier les abrutis fascinés par le feu et le ballet des Canadairs. Si, ça existe. Mais il faut savoir que le tarif pour un incendie volontaire, c'est les assises. Les touristes mettent le feu non pas sciemment mais par KONNERIE. La konnerie tragique, c’est de jeter son mégot, même sommairement écrasé, par la fenêtre de sa voiture, sur autoroute comme sur toutes les nationales et départementales. Elles sont belles nos petites routes qui permettent de découvrir ces si jolis paysages de l’intérieur, qui traversent ces odorantes forêts de pins où cransignent les cigales. Mais ce sont de véritables brûlots avec la chaleur et la sécheresse estivales. Les aiguilles de pins dégagent des vapeurs de térébenthines extrêmement inflammables. Un mégot et surtout son filtre vont se consumer lentement et longtemps. Assez longtemps en tout cas pour qu’une rafale de mistral ravive la minuscule braise jusqu’au point éclair. Et c’est le départ d’un feu de forêt… Ça coûte jusqu’à 45 000 euros et 3 ans de taule. Mais que dire des constructeurs automobiles qui ont SUPPRIMÉ LE CENDRIER dans les nouvelles voitures ? La konnerie, c’est de faire un barbecue en campagne. On les fait griller à l’ombre bien sûr les merguez et les côtelettes d’agneau. Qui dit ombre dit arbres. Et les arbres, chez nous, ce sont presque toujours des pins… On revient au cas précédant… La konnerie c’est de faire un sympathique feu de camp au bord d’une petite rivière. Il y a quelques années, j’ai vu, de mes yeux vu, un groupe de sympathiques jeunes Allemands allumant un feu entre quatre pierres sous une pinède bordant le Gardon, dans les magnifiques gorges de Collias. Je les ai allumés » gentiment mais fermement et ils ont éteint leur truc. Hélas, quelques jours plus tard, à la suite de pareilles konneries inconscientes, les gorges ont cramé… La konnerie, pour ceux qui arrivent l’été dans leur résidence secondaire dans le Luberon, dans les Alpilles ou dans les Maures ou l’Estérel, c’est de ne pas avoir fait débroussailler le pourtour de sa propriété et de brûler les herbes, les branches tombées de l’hiver et autres végétations qui gênent les vacances. Oui mais on fait attention on a le tuyau d’arrosage prêt… » Mouais…. Le débroussaillage est pourtant obligatoire dans les 32 départements des régions PACA, Corse, Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes plus l’Ardèche et la Drôme. Également dans les autres départements si un arrêté préfectoral l’exige surtout en cette période de sécheresse. Les maires des communes concernées doivent veiller à la bonne exécution du débroussaillement mais aussi du maintien en état débroussaillé. Ils peuvent donc intervenir auprès des propriétaires négligents et même le faire exécuter d’office au frais de l’intéressé. Et ça coûte bon bon. Comme la contravention et l’astreinte journalière. La konnerie, c’est l’urbanisme caractérisé souvent par le laxisme des autorités responsables voire les magouilles qui permettent ou tolèrent la construction de cabanons ou de maisons au milieu des forêts. Avoir sa villa sous les pins, sur la colline dominant la grande bleue ! Le bonheur. Sauf que ça brûle… Tous ces fauteurs de feux ne risquent pourtant pas grand-chose par rapport aux dégâts que leur négligence, leur konnerie ou leur malveillance coûtent à l’environnement et à la société. À l’époque de Napoléon, il y avait déjà beaucoup d’incendies dans le Midi. Le Napo, il a été expéditif il a ordonné à ses préfets de faire fusiller sur le lieu de leurs méfaits les incendiaires ! Et les incendies se sont miraculeusement » arrêtés… Quant aux touristes, leur manière de faire tient au fait qu’ils ignorent les spécificités du Midi. Le danger d’incendie n’est pas le même dans les forêts de l’Île de France, de Belgique ou d’Allemagne et dans celles de Provence, du Languedoc et de Corse. Alors, amis touristes qui nous faites l’amitié de venir chez nous, de grâce respectez ces paysages que vous aimez. Ne devenez pas des POURISTES ! Mais il y a autre chose aussi. C’est la faiblesse des moyens aériens. 26 appareils 12 Canadair, 9 Tracker, 7 Dash et 3 Beechcraft. Des appareils vieux, à bout de souffle dont plusieurs restent au sol parce qu’en panne… La France doit faire appel à l'Europe. Question comment se fait-il que la France, deuxième pays du monde après les États-Unis en matière de construction aéronautique, ne soit pas foutue de concevoir et construire des appareils modernes, spécifiques à ce difficile travail de pompiers de l’air ? Il y a déjà un marché conséquent dans tous les pays autour de la Méditerranée. France mais aussi Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Croatie, etc. Et aussi de l’autre côté de la Mare nostrum. Et encore au Canada, aux États-Unis et partout dans le monde. Question il existe bien un mécanisme européen de protection civile, dont l’objectif est de renforcer la coopération en matière de protection civile entre les États membres de l’UE. Mais quid d’une vraie force d’intervention anti incendies européenne ? Avec des moyens aériens payés par l’Union Européenne et une coordination efficace ? Question la forêt originelle méditerranéenne était différente, avec des chênes pubescents à feuilles caduques. Ces chênes au fil du temps ont été remplacés par des chênes verts à feuilles persistantes, beaucoup plus inflammables. L’activité humaine, avec la fabrication du charbon de bois, a participé ce changement. Mais c’est la prépondérance du pin d’Alep, Lariccio, maritime qui fait de ces forêts des brûlots quasi explosifs. Ne serait-il pas judicieux de revenir autant que faire se peut à ce type d’arbres chênes à feuilles caduques, feuillus lorsqu’on replante après les incendies catastrophes ? Eh ! Oh ! Meffi Victor, renifle t’as les andouillettes qui brûlent ! Gaffe de pas foutre le feu au lac.
Noscopains les Ewoks, dans le Retour du Jedi, ont installés leur village de cabanes en bois en pleine forêt, sur la lune forestière de la planète Endor. Les Elfes du Seigneur des Anneaux Monde à part et féérique, les elfes du Seigneur des anneaux nous amène dans des mondes magiques, lumineux, rêvés !
Réalisation d’une cabane et d’un feu. Rando enfant pour découvrir la forêt sous un nouvel angle, aux travers de trucs et astuces pour fabriquer une n’a pas une cabane dans un coin de sa tête ? Imaginée et espérée, réalisée puis abandonnée aux caprices des saisons à venir. Cabane construite un jour d’été pour emmagasiner les rêves. Cabane dont la construction et la fragilité ont scellé des amitiés durables…Il est important pour les enfants d’en faire l’expérience afin d’en goûter la saveur inoubliable et le plaisir de créer des univers si près – et si loin en même temps – des bruits de la ville. Chaque nouvelle cabane est un chez soi, et donc, ouvre la possibilité d’une invitation donnée à l’autre. L’enfant invente ainsi l’hospitalité. Faire sa cabane, c’est participer à construire sa réalité. Avec les copains, nous allons construire une cabane dans les bois avec de la ficelle et des branches, de la mousse, des fougères, des feuilles etc … Il faut d’abord choisir un endroit judicieux, contre un rocher, entre des arbres etc… puis nous ramasser tout ce que ce coin de nature offre et imaginer son utilisation toit, murs, fenêtres, entrée etc… Il faut ensuite choisir un nom de cabane, faire des étagères, une cuisine, même des wc… Et cerise sur le gâteau, nous faisons un feu devant la cabane pour faire griller des chamallow entre copains… C’est génial !!! Pour des renseignements techniques permanence des accompagnateurs en montagne à l'Office de tourisme de 18h à 19h, en juillet et août. Plusieursde nos cabanes dans les arbres mettent à votre disposition des jacuzzis et bains nordiques écologiques en harmonie avec la nature paisible qui entoure ces lieux d’exception. Parfait pour un weekend en amoureux, une escapade familiale ou un séjour bien-être ! Car oui, vous pourrez vous détendre et vous relaxer dans votre spa Informations Juridiques de LA CABANE DES COPAINS SIREN 795 349 778 SIRET siège 795 349 778 00014 Forme juridique SARL, société à responsabilité limitée TVA intracommunautaire FR84795349778 Numéro RCS 795 349 778 Thionville Capital social 8 000,00 € Date de clôture d'exercice comptable 30/09/2022 Inscription au RCS INSCRIT au greffe de THIONVILLE, le 23/10/2013 TÉLÉCHARGER L'EXTRAIT INPI Activité de la société LA CABANE DES COPAINS Activité principale déclarée Micro crèche accueil enfants à temps plein régulier et occasionnel Code NAF ou APE Accueil de jeunes enfants Domaine d’activité Action sociale sans hébergement Comment contacter LA CABANE DES COPAINS ? Téléphone Non disponible Email Non disponible Site internet Non disponible Adresse complète ZAC DU CHAMPS DE MARS 57270 RICHEMONT Finances de LA CABANE DES COPAINS Dirigeants et représentants de LA CABANE DES COPAINS Gérant Bruno ROZIAU 51 ans - 19/05/1971 Occupe ce poste depuis le 27/11/2013 Établissements de l'entreprise LA CABANE DES COPAINS Siège SIRET 795 349 778 00014 Créé le 03/09/2013 ZAC DU CHAMPS DE MARS 57270 RICHEMONT Même activité que l'entreprise En activité Convention collective de LA CABANE DES COPAINS IDCC 9999 Information issue de la DSN, fournie par le ministère du Travail. Annonces BODACC de LA CABANE DES COPAINS DÉPÔT DES COMPTES 01/06/2017 RCS de Thionville Type de dépôt Comptes annuels et rapports Date de clôture 30/09/2015 Adresse ZAC du Champs de Mars 57270 Richemont Descriptif Les comptes annuels sont accompagnés d'une déclaration de confidentialité en application du premier ou deuxième alinéa de l'article L. 232-25. DÉPÔT DES COMPTES 18/08/2015 RCS de Thionville Type de dépôt Comptes annuels et rapports Date de clôture 30/09/2014 Adresse du Champ-de-Mars 57270 Richemont Descriptif Les comptes annuels sont accompagnés d'une déclaration de confidentialité en application du premier alinéa de l'article L. 232-25. Dénomination LA CABANE DES COPAINS Capital 8 000,00 € Adresse ZAC du Champs de Mars 57270 Richemont Activité micro crèche accueil enfants à temps plein régulier et occasionnel Administration gérant ROZIAU Bruno Documents juridiques de LA CABANE DES COPAINS - Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire Poursuite d'activité malgré un actif net devenu inférieur à la moitié du capital social 07/09/2015 - Acte sous seing privé Constitution - Attestation de dépôt des fonds et liste des souscripteurs 23/10/2013 Comptes annuels de LA CABANE DES COPAINS Comptes sociaux 2015 24/02/2017 Comptes sociaux 2014 19/06/2015 Actionnaires et bénéficiaires effectifs de LA CABANE DES COPAINS Aucun bénéficiaire n'est disponible pour cette entreprise.Copainsde cabane, Guillaume Prévot, Milan Eds. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction .1/229/04/2022 à 08h25cabane Les Copains de la forêt. Berchet. hauteur 90cm , largeur 55 cm . Tomblaine 54510 Tomblainepour enfants de 3 à 6 ansCaractéristiquesRéférenceWB169607623Etat du produitOccasionTypeVenteJulie CMembre de depuis 1 anSignalez cette annonceNos conseils de vigilancecabane Les Copains de la forêt. Berchet. hauteur 90cm , largeur 55 cm .25 €cabane Les Copains de la forêt. Berchet. hauteur 90cm , largeur 55 cm .25 €AnnoncesVente occasionJeux / jouetsLorraineMeurthe-et-Mosellecabane Les Copains d... Lescabanes en bois de l'île se transmettent de génération en génération. On ne peut ni les vendre, ni les louer. Zoom sur une partie du patrimoine local. On ne peut ni les vendre, ni les Lorsque vous étiez enfants, vous avez probablement rêver de vous construire une cabane dans les bois, dans laquelle vous pourriez vous réfugier ou inviter vos copains pour des goûters dantesques. En grandissant, certains n’ont pas oublié ce rêve d’enfant et décident de construire eux-mêmes la cabane dans les bois qui leur faisait tant envie quand ils étaient petits… Jonas et Timm, deux étudiants, ont choisi un petit coin de forêt pour y construire eux-mêmes une grande et belle maison, qui leur a coûté seulement 12000 €, récoltés au travers de dons. Ils voulaient “expérimenter les processus au lieu de simplement les planifier en théorie”, et mettre en pratique ce qu’ils avaient appris à l’école. Défi relevé pour les deux amis, leur cabane est magnifique ! première étape, l’accès à leur parcelle Les deux étudiants ont d’abord dû se frayer un chemin de 200 mètres pour pouvoir acheminer le matériel nécessaire à la construction de leur cabane, la parcelle étant évidemment sans aucun raccordement, ni à l’eau, ni à l’électricité. Et bien sûr, leur matériau de prédilection fût le bois, un matériau local, à disposition, bon marché, écologique et durable… Crédit photo Andre Boettcher / Politaire Deuxième étape, la construction Les deux étudiants ont tout fait eux-mêmes et il leur a fallu trois saisons de vacances estivales pour réaliser leur rêve d’enfant… Trois ans après, ils étaient donc propriétaire d’une jolie petite cabane offrant 26 m² de surface habitable. Leur maison, ils la voulaient minimaliste ! Ils l’ont donc construite avec des murs décalés afin de profiter d’une vue exceptionnelle à chaque fenêtre. La petite cabane se compose de quatre pièces en enfilade une cuisine, un salon, une chambre et au fond, la salle de bain… Les toilettes ont été installées dans le jardin à 3 mètres de hauteur, histoire d’avoir une jolie vue, quelque soit le moment ! Crédit photo Andre Boettcher / Politaire Troisième étape l’ameublement Le maître mot de leur ameublement fût la récupération ! Ils ont donc chiné des meubles de toutes sortes et meubler leur cabane avec les moyens du bord », et cela ne se voit pas vraiment, car tout à l’intérieur est en parfaite harmonie avec ce mélange de meubles vintage et de bois moderne sur la structure. Ils ont aussi agrandi la terrasse, et fabriqué des tuyaux pour le poêle à bois… Du DIY grandeur nature ! On y trouve aussi un magnifique sauna qu’ils ont installé à l’extérieur de la maison et qui leur permet une pause apaisante après les travaux de la journée, ou les cours, tout dépend ! Après cette expérience, les deux jeunes étudiants sont devenus entrepreneurs… Et évidemment, c’est un cabinet d’architecture baptisé Politaire qu’ils ont fondé en Allemagne. Mais ils reviennent toujours au moins deux fois par an se ressourcer dans leur petit coin de paradis, entourés d’amis… Plus d’infos Faut-il une autorisation pour construire une cabane en forêt ? Commençons par vous prévenir construire une vraie » cabane habitable dans une forêt publique ou appartenant à quelqu’un d’autre que vous est formellement interdit… Cependant il existe une tolérance dans le cas d’une petite cabane construite par des enfants. En effet, une forêt, si elle n’est pas protégée et donc totalement inconstructible, est classée en zone N naturelle ou A agricole dans le PLU. Toute construction y est donc interdite à l’exception d’une maison d’agriculteur ou d’un bâtiment nécessaire à l’activité. Les cabanes dans les arbres, comme les tiny-houses sont des habitations légères de loisirs et sont donc soumises aux conditions suivantes Moins de 5 m² de surface au sol aucune demande autorisation n’est nécessaire. Entre 5 et 20 m² de surface au sol permis d’aménagement ou déclaration de travaux 1 mois de délai de réponse Au-delà de 20 m² demande de permis de construire 3 mois d’instruction de dossier au maximum Dans les deux derniers cas, une non réponse dans le délai indiqué revient à une non-opposition de réponse et vous autorise à débuter la construction. Jeune rédactrice de 20 ans, j'aime parler d'actualités, d'environnement et de ce qui se rapporte aux sciences et à la psychologie. Je suis passionnée par les animaux en général et par tout ce qui touche à leur bien-être.
Les18 cabanes que vous allez découvrir n’ont rien à voir avec celles de votre enfance. Si certaines ont été construites dans le jardin, leur design a été beaucoup plus travaillé que les cabanes en bois ordinaires. Pour les grands
A côté des centres de loisirs collectifs en perte de vitesse ou devenus simples lieux de tourisme et face au verrouillage de l’Éducation nationale, le terrain d’aventure est peut-être en passe de devenir le lieu où une éducation à la liberté par la liberté » peut enfin s’exercer. Ayant participé à deux demi-journées d’aventure dans le petit bois des Anémones à Saint-Étienne-du-Rouvray, j’ai voulu donner la parole à Guillaume, l’un des initiateurs du projet. Propos recueillis par Virginie, groupe de Rouen le 5/05/22 Photos Des camps sur la Comète » ML Peux-tu présenter ton asso ? Guillaume Notre asso Des camps sur la Comète » existe depuis 2020. Nous sommes à peu près cinq à la faire vivre toute l’année et une dizaine de personnes supplémentaires pour les cessions d’été. Partant du constat que les colonies de vacances étaient en perte de vitesse et que celles qui restent sont tournées vers le tourisme et la consommation, on avait envie de proposer des séjours avec des lieux pour se rencontrer, des lieux d’apprentissage et de découverte. Ce sont donc des colos sous tente, en plein air, proches de la nature, en se disant qu’il n’y a pas forcément besoin d’aller très loin pour vivre dehors et être dépaysé. De plus, cette année, avec trois animateurs-trices, on a expérimenté pour la première fois un terrain d’aventure pendant les vacances de printemps dans un petit bois de Saint-Étienne du Rouvray Seine Maritime. ML Quelle est votre expérience avec les enfants ? On a tous-tes de l’expérience dans l’animation sans être professionnels, formés avec le BAFA ou le BAFD Brevets d’Animation aux fonctions d’Animateur-trice ou de Directeur-trice. Pour nous, donner de notre temps pour l’éducation populaire, c’est défendre des valeurs, prendre part à la transformation de la société en offrant des espaces de réflexion, de découverte d’autres modes de vie, d’autonomie. Pour ma part, je travaille dans le secteur depuis 10 ans, avec les CEMEA Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active, j’ai fait longtemps les colos sur l’île d’Oléron pour la ville de Bobigny. C’était l’une des seules villes à avoir conservé ses colonies de vacances, il y avait pas mal de moyens pour les enfants de quartiers populaires qui n’étaient jamais allés au bord de la mer. Aujourd’hui, j’anime des ateliers vidéo dans un centre socio-culturel de Saint-Étienne-du-Rouvray et dans les écoles. ML Comment définirais-tu le terrain d’aventure ? G C’est un lieu totalement gratuit, en libre accès, on vient et on repart quand on le souhaite, il n’y a pas de jauge maximum, en cela ça se différencie des autres lieux collectifs de loisirs. Et surtout, les personnes qui viennent ne sont pas sous la responsabilité des adultes qui font vivre le terrain d’aventure. Ce n’est pas un lieu de garde ni un lieu où on propose des activités clés en main, l’idée c’est de venir et trouver soi-même ce qu’on a envie de faire, seul-e ou avec les autres, à travers le matériel qui est mis à disposition. Notre rôle, c’est de donner des ressources, des outils et des animateurs-trices qui peuvent t’accompagner si tu en as envie, si tu en as besoin. ML Connais-tu un peu leur histoire ? G Sans être spécialiste, je veux bien donner quelques infos sur l’origine des terrains d’aventure. Ils sont nés dans les pays nordiques, après la Seconde Guerre mondiale, pour permettre aux enfants de se réapproprier des quartiers détruits, des friches, des terrains vagues. Des éducateur-trice-s ont investi ces lieux avec des outils et un savoir-faire pour en faire des espaces d’éducation où les jeunes pouvaient vivre des activités. Ça s’est poursuivi dans les pays du Nord, en Allemagne et en Grande-Bretagne. En France, c’est arrivé dans les années 70, après il y eu un déclin dans les années 80, avec je crois un seul terrain à Paris jusque dans les années 90, puis plus rien. Deux raisons sont avancées par ceux qui ont étudié la question - les espaces vacants en cœur de ville n’existent quasiment plus - une logique sécuritaire s’est développée avec de moins en moins de possibilité pour les enfants d’occuper leur quartier, d’utiliser des outils pour bricoler, faire du feu etc. ML Et aujourd’hui ? G En France depuis cinq ans maintenant, je connais deux choses qui donnent envie de faire réémerger les terrains d’aventure - Les CEMEA en région Pays de la Loire se sont vraiment intéressés à la question et ont fait des visites à l’internationale, notamment en Allemagne pour aller voir comment ça se passait et s’en inspirer. Ils ont fait différentes expérimentations, ils ont communiqué autour de ça, ont publié des bouquins. - Le collectif TAPLA [note] Terrain d’Aventure du Passé vers L’Avenir qui regroupe des chercheur-se-s en sciences de l’éducation, des architectes, etc. qui se sont vraiment intéressés à cette question d’un point de vue historique mais aussi en analysant les expérimentations, a beaucoup communiqué sur ses travaux. Ces deux démarches se sont nourries mutuellement. Ce qui fait que cette année, il va y avoir a priori une quarantaine de terrains d’aventures avec des choses éphémères comme ce que l’on a mis en place ici mais aussi, et notamment en région Pays de la Loire, des expériences qui se vivent tout au long de l’année. ML Comment cela a été possible par rapport à la ville de Saint-Etienne-du-Rouvray SER? G Je trouve que la ville a été très courageuse de nous faire confiance parce que ce sont des projets qui sont à des années-lumière de ce qui se vit dans les centres de loisirs. Je comprends qu’il puisse y avoir des réticences à laisser bricoler des enfants, avec la possibilité de faire un feu, tout ça dans un bois public. Il y a toujours une prise de risque. Le maire et l’adjoint chargé de la jeunesse étaient déjà passés sur nos colos d’été, où on a emmené des gamins pour camper en pleine nature et avec les centres sociaux de la ville. Je pense qu’ils avaient été séduits par ce qui avait été mis en place. Quand on s’est rencontré à l’issu de l’été, on a exprimé notre envie de continuer avec les habitant-e-s de SER parce qu’on considère qu’en terme de mixité sociale, avec des quartiers très populaires et d’autres moins, des gens qui partent très peu en vacances, il y a beaucoup de choses à faire sur ce territoire. La ville nous a parlé de ce Bois des Anémones où peu de gens vont, en tout cas pas des enfants pour jouer, et donc si on avait envie d’y faire quelque chose, la porte était ouverte. C’est comme ça que c’est né. On pourrait imaginer que ce soit prolongé sur les mercredis et samedis et les vacances scolaires. ML Quelle est la particularité du terrain que vous avez mis en place ? G Le plus souvent, le terrain d’aventure est au pied des immeubles. L’avantage, c’est que tu es visible, les habitant-e-s sont vraiment plus proches, ça doit pouvoir générer d’autres choses. Nous, on n’était pas dans cette configuration et on craignait que les gens ne viennent pas, le bois étant un peu excentré et en plus on était en plein milieu. Mais il y a eu des grandes affiches dans toute la ville, des flyers, la communication a bien fonctionné. On était dans un bois, ce qui fait de cette expérimentation une des seules en France. On a eu la possibilité de faire du feu, ce qui est exceptionnel aux dires des copains des Pays de la Loire. Ce que ça change, c’est que dans la forêt, on était comme dans une petite bulle, c’est un village de cabanes qui s’est construit. Tu es dans un autre environnement, tu as toutes les ressources de la forêt en termes de construction mais aussi d’imaginaire. ML Est-ce que la difficulté ce n’est pas que les enfants ne pouvaient pas venir seuls du fait de l’éloignement ? G Pour certains c’est vrai, mais on a eu tous les jours un groupe d’une dizaine de jeunes, entre 6 ans et 14 ans qui sont venus seuls. Pour l’anecdote, au début il y en a qui venaient avec des motos cross et très vite ils les ont abandonnées pour se mettre à construire des cabanes. En tout cas, ils avaient une totale confiance en nous et savaient qu’on n’allait pas appeler la police. ML Quel a été votre public ? G Très varié des jeunes seuls ou accompagnés de leurs parents ou d’animateur-trice-s de centres sociaux en particulier la CSF - Confédération Syndicale des Familles- tous de quartiers différents. En tout, on a fait passer 600 permis de bricoler, c’est énorme, compte tenu du fait que d’autres ne l’ont pas passé. C’était aussi intéressant pour les enfants que pour les adultes on a vu des femmes, qui n’en ont pas l’habitude, prendre une scie et se mettre à construire des bancs, leurs maris les ont peut-être vues faire pour la première fois, même chose pour les enfants qui arrivent à faire changer le regard des adultes ! ML Qu’est-ce que vous changeriez ? G On doit encore faire le bilan, mais je dirais qu’il faudrait un adulte supplémentaire pour être plus disponible auprès des jeunes ou faire un peu de médiation. En effet, il fallait quelqu’un pour expliquer le fonctionnement du terrain à l’accueil, et les deux autres personnes étaient souvent accaparées par le passage des permis de bricoler scier et clouer. On ferait aussi sûrement un espace sans adultes, en tout cas sans parents, pour permettre aux jeunes d’expérimenter de façon plus libre, ce qui était le cas à l’origine des terrains d’aventure. Aujourd’hui c’est compliqué, on doit prendre en compte les réticences et accompagner le laisser-faire ». On est dans une société où les enfants se déplacent de moins en moins librement hors de chez eux [note] , vont de moins en moins en forêt et bricolent de moins en moins. On va essayer de faire réémerger le terrain avant de l’interdire complètement aux adultes. Permettre aux parents de venir c’est aussi une façon de ne pas se priver d’un certain public, mais on devrait insister davantage sur le fait de laisser plus d’autonomie aux jeunes. ML Avez-vous de nouveaux projets ? G Un nouveau camp cet été sous tentes pour lequel on est en train d’aménager une caravane avec des chiottes sèches et des douches. On veut aussi reproduire l’expérience du terrain d’aventure sur les congés de printemps avec peut-être une expo photos pour faire connaître le projet. Propos recueillis par Virginie, groupe de Rouen le 5/05/22 1 2
edvp33o. 295 79 200 160 132 381 375 306 333