LITT est une notion de pĂ©nal : elle concerne lâincapacitĂ© dâexercer les activitĂ©s et tĂąches quotidiennes. LâarrĂȘt de travail concerne lâincapacitĂ© Ă exercer les tĂąches professionnelles. Ils ne peuvent pas se substituer lâun Ă lâautre : lâarrĂȘt de travail nâest pas un acte permettant de qualifier une violence, et un
Lâavocat peut vous assister dans la recherche dâun accord amiable. Le code de procĂ©dure civile livre V articles 1528 Ă 1568 prĂ©voit diffĂ©rents modes de rĂ©solution amiable. En fonction des donnĂ©es du litige, lâavocat pourra vous orienter vers un mĂ©diateur ou un conciliateur de vous assistera lors de ces dĂ©marches pour vous aider Ă trouver une solution conforme Ă vos besoins et pourra vous proposer de signer une convention de procĂ©dure participative. DĂ©sormais, toute demande en justice doit, sauf exceptions, ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e de dĂ©marches amiables. Il ressort, en effet, des dispositions du dĂ©cret du 11 mars 2015, que le demandeur Ă une action judiciaire doit, sauf exceptions strictement dĂ©finies urgence ou motif lĂ©gitime, justifier, dans son acte introductif dâinstance, avoir entrepris des diligences en vue de parvenir Ă une rĂ©solution amiable du litige. A dĂ©faut, le juge peut proposer une mesure de conciliation ou de mĂ©diation. Hormis lâarbitrage traitĂ© par ailleurs, les modes de rĂ©solution amiable des diffĂ©rends dĂ©finis par la Loi sont 1° la Conciliation La tentative de conciliation est confiĂ©e Ă un conciliateur de justice qui sâentretient avec les parties, assistĂ©es ou non de leur conseil, qui peut se rendre sur les lieux et entendre toutes personnes dont lâaudition lui parait utile, sous rĂ©serve de lâacceptation de celle-ci. Les constatations du conciliateur et les dĂ©clarations quâil recueille sont confidentielles et ne peuvent ĂȘtre invoquĂ©es dans une procĂ©dure ultĂ©rieure quâavec lâaccord des parties. En cas de conciliation, mĂȘme partielle, il peut ĂȘtre Ă©tabli un constat dâaccord signĂ© par les parties et le conciliateur de justice ou seulement visĂ© par celui-ci. 2° la MĂ©diation Câest un processus par lequel deux ou plusieurs parties tentent de parvenir Ă un accord avec lâaide dâun mĂ©diateur, professionnel dĂ»ment formĂ© choisi par elles et qui accomplit sa mission avec impartialitĂ©, compĂ©tence et diligence. Le mĂ©diateur est ni juge, ni arbitre. Il aide les parties Ă trouver un accord satisfaisant et Ă©quitable pour chacune des parties. Il doit veiller au respect de la confidentialitĂ© des entretiens de mĂ©diation et au respect de la parole de chacun et de la sĂ©rĂ©nitĂ© des entretiens. A lâissue des Ă©changes, un protocole dâaccord partiel ou total pourra ĂȘtre signĂ© avec lâassistance de votre avocat qui veillera au respect des rĂšgles de droit. Dans le cadre dâune procĂ©dure judiciaire, le juge peut la proposer Ă tout moment. 3° La procĂ©dure participative. Il sâagit dâune procĂ©dure » conventionnelle de recherche dâun accord avec le concours de lâavocat de chacune des parties. Ces derniĂšres signent une convention aux termes de laquelle elles sâengagent Ă rechercher conjointement un accord mettant un terme au diffĂ©rend qui les oppose dans un dĂ©lai dĂ©terminĂ© et avec le concours, si besoin, de tiers technicien, notaire, expert, huissierâŠ. Les points de dĂ©saccord sont expressĂ©ment dĂ©finis et les piĂšces nĂ©cessaires Ă la solution du litige sont rĂ©pertoriĂ©es. Lâaccord est rĂ©digĂ© par les avocats et signĂ© par les parties. Quel que soit le mode de rĂ©solution amiable choisi par les parties, lâaccord mĂȘme partiel, peut ĂȘtre soumis Ă lâhomologation du juge aux fins de le rendre exĂ©cutoire selon une procĂ©dure simple et rapide. En cas de dĂ©saccord, le juge, qui ne pourra avoir connaissance des propos Ă©changĂ©s en phase amiable conservera son entier pouvoir dâapprĂ©ciation sur les donnĂ©es du litige.
Auteur: Emmanuel Pierrat, Avocat au barreau de Paris Juillet 2017. Le dernier conflit judiciaire du Dialogue des carmĂ©lites vient dâĂȘtre jugĂ© par la Cour de
DerniĂšre mise Ă jour 16 nov. 2020En 2020, 69 900 Avocats exercent au sein de 164 Barreaux en France. Pour 36% dĂąâŹâąentre eux, cĂąâŹâąest lĂąâŹâąexercice en libĂ©ral quĂąâŹâąils ont a cependant un prix, la faible protection sociale prĂ©vue par la CNBF Caisse Nationale des Barreaux Français et LPA La PrĂ©voyance des Avocats.Les avocats salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient de prestations grĂÂące Ă leurs employeurs et sont affiliĂ©s au rĂ©gime de la sĂ©curitĂ© sociale. Or si vous lisez ceci cĂąâŹâąest que vous ĂÂȘtes libĂ©ral ou intĂ©ressĂ© pour le devez savoir que les avocats libĂ©raux sont eux, obligatoirement affiliĂ© Ă un rĂ©gime de protection sociale spĂ©cifique. Ils sont soumis Ă la CNBF et Ă la quĂąâŹâąune prĂ©voyance ?En cas dĂąâŹâąarrĂÂȘt dĂąâŹâąexercice de votre profession, pour des cas de Maladie, dĂąâŹâąAccident ou dĂąâŹâąHospitalisation, les Avocats disposent dĂąâŹâąune couverture de leurs convient dĂąâŹâąen Ă©tudier la teneur afin de mieux Ă©valuer les risques de lĂąâŹâąactivitĂ© en libĂ© prĂ©voyance des avocats varie en fonction du Barreau de leur En effet, chaque Barreau dispose de stipulations spĂ©cifiques concernant la prĂ©voyance de ses affiliĂ© Vous disposez dĂąâŹâąune couverture sociale au niveau national rĂ©gime de base et dĂąâŹâąune LPA dont les stipulations spĂ©cifiques sont dĂ©pendantes de votre barreau de de savoir exactement les conditions de votre Barreau, nous vous invitons Ă consulter le guichet unique auprĂšs de votre Barreau de rattachement afin de connaĂtre prĂ©cisĂ©ment les garanties inhĂ©rentes Ă votre prĂ© sont les garanties en cas dĂąâŹâąARRĂĆ T DE TRAVAIL prĂ©vues par leur rĂ©gime obligatoire ?RĂ©gime de base au niveau national, c'est Ă dire la couverture prĂ©vue par la CNBF Ă condition dĂąâŹâąavoir exercĂ© la profession plus de 12 mois reprĂ©sente une couverture Ă - En cas de Maladie de 61ĂąâÂŹ / jour du 91 ĂšmeĂ au 1095Ăšme jour- En cas dĂąâŹâąHospitalisation de 61ĂąâÂŹ / jour du 91Ăšme au 1095Ăšme jour- En cas dĂąâŹâąAccident de 61ĂąâÂŹ / jour du 91Ăšme au 1095Ăšme jourAu niveau Barreau Ă - Barreau de Paris Au 31Ăšme jour en cas de MaladieAu 9Ăšme jour en cas dĂąâŹâąHospitalisationAu 1er jour en cas dĂąâŹâąAccident76,24ĂąâÂŹ / jourĂ En cas dĂąâŹâąarrĂÂȘt de travail, si vous ĂÂȘtes affiliĂ© au Barreau de Paris, vous pourrez obtenir aux termes des dĂ©lais de carences Ă©voquĂ©s prĂ©cĂ©demment puis Ă partir du 91Ăšme jour 61ĂąâÂŹ/jour de la CNBF, puis 15,24ĂąâÂŹ de Aon Hewitt, soit 76,24ĂąâÂŹ / jour soit 2 287,20ĂąâÂŹ / Barreau des Hauts-de-Seine Ă Au 31Ăšme jour en cas de MaladieAu 9Ăšme jour en cas dĂąâŹâąHospitalisationAu 1er jour en cas dĂąâŹâąAccident91ĂąâÂŹ / jourĂ En cas dĂąâŹâąarrĂÂȘt de travail, si vous ĂÂȘtes affiliĂ© au Barreau des Hauts-de-Seine, vous pourrez obtenir aux termes des dĂ©lais de carences Ă©voquĂ©s prĂ©cĂ©demment puis Ă partir du 91Ăšme jour 61ĂąâÂŹ/jour de la CNBF, puis 30,12ĂąâÂŹ de LPA, soit 91,12ĂąâÂŹ / jour soit 2 730,60ĂąâÂŹ / montants sont souvent insuffisants pour un Avocat libĂ© En effet, ces montants forfaitaires ne prennent pas en compte les charges professionnelles inhĂ©rentes Ă un Cabinet Bail des locaux, rĂ©trocessions, collaborateurs, stagiaires, secrĂ©taires, emprunts pour le matĂ©riel ĂąâŹÂŠ.Il est donc fortement conseillĂ© de mettre en place une couverture supplĂ©mentaire pour quĂąâŹâąun Avocat ne percevant plus de revenus en cas d'arrĂÂȘt de travail, puisse garder le mĂÂȘme niveau de vie quĂąâŹâą sont vos droits en cas dĂąâŹâąINVALIDITĂâ° ?Calcul de votre taux dĂąâŹâąinvaliditĂ© Ă Le taux T est considĂ©rĂ© selon un barĂšme Ă la fois fonctionnel, physique et/ou mental et professionnel, prĂ©dĂ©fini barĂšme Ă croisĂ© Ă».CĂąâŹâąest une carence importante de votre rĂ©gime obligatoire de la CNBF, puisque le taux dĂąâŹâąinvaliditĂ© nĂąâŹâąest pas Ă©valuĂ© uniquement en fonction de votre capacitĂ© Ă exercer votre mĂ© votre taux dĂąâŹâąinvaliditĂ© considĂ©rĂ© est Ă©gal ou supĂ©rieur Ă 66%, vous pourrez obtenir une pension pour invaliditĂ© permanente votre taux dĂąâŹâąinvaliditĂ© considĂ©rĂ© est infĂ©rieur Ă 33%, pour nĂąâŹâąobtiendrez aucune pension dĂąâŹâąinvaliditĂ©.Des solutions de prĂ©voyance complĂ©mentaire vous permettent dĂąâŹâąobtenir une pension dĂąâŹâąinvaliditĂ© Ă partir dĂąâŹâąun taux dĂąâŹâąinvaliditĂ© de 15% considĂ©rĂ© selon un barĂšme strictement professionnel. Pour plus d'informations contactez notre Ă©quipe spĂ©cialisĂ©e en protection sociale des professionnels du droit ici .INVALIDITĂâ° PERMAMENTE TOTALE Ă Vous pouvez obtenir cette pension d'invaliditĂ© totale dĂšs lors que vous ĂÂȘtes considĂ©rĂ© en Ă©tat d'invaliditĂ© permanente totale. C'est Ă dire que vous ĂÂȘtes considĂ©rĂ© comme invalide aprĂšs expertise mĂ©dicale au delĂ de 65%.RĂ©gime de base au niveau national, la couverture prĂ©vue par la CNBF Le montant de la pension invaliditĂ© totale est inversement proportionnel Ă lĂąâŹâąanciennetĂ© de lĂąâŹâąAvocat-> Pour une anciennetĂ© infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 20 ans 8 415,50ĂąâÂŹ / an soit 701,29ĂąâÂŹ / Pour une anciennetĂ© entre 20 et 39 ans 50% de la retraite de base cas dĂąâŹâąinvaliditĂ© permanente totale un Avocat avec une anciennetĂ© infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 20 ans aura donc une pension invaliditĂ© plus importante quĂąâŹâąun Avocat ayant une anciennetĂ© supĂ©rieure Ă 20 ici un nouveau point de carence du rĂ©gime obligatoire de la CNBF. La prĂ©voyance complĂ©mentaire vous permet dĂąâŹâąobtenir une pension considĂ©rĂ©e indĂ©pendamment de lĂąâŹâąanciennetĂ© de votre Pour vous informer sur lĂąâŹâąĂ©tendue de vos droits en tant quĂąâŹâąAvocat ainsi que des mĂ©thodes adaptĂ©es pour Ă©tendre votre couverture nĂąâŹâąhĂ©sitez pas Ă nous de la PENSION D'INVALIDITĂâ° TOTALE DU RĂâ°GIME COMPLĂâ°MENTAIRE Au niveau Barreau - Barreau de Paris en fonction de votre anciennetĂ© en tant qu'Avocat vous pourrez percevoir entre 2 919,71ĂąâÂŹ et 8 320,06ĂąâÂŹINVALIDITĂâ° PERMANENTE PARTIELLE Ă Vous pouvez obtenir cette pension d'invaliditĂ© partielle dĂšs lors que vous ĂÂȘtes considĂ©rĂ© en Ă©tat d'invaliditĂ© permanente partielle. C'est Ă dire que vous ĂÂȘtes considĂ©rĂ© comme invalide aprĂšs expertise mĂ©dicale entre 33% et 65%.RĂ©gime de base au niveau national, la couverture prĂ©vue par la CNBF Aucune pension d'invaliditĂ© prĂ©vue par le rĂ©gime CNBF en cas d'invaliditĂ© permanente le rĂ©gime complĂ©mentaire nĂ©gociĂ© selon votre barreau de rattachement, vous permettra d'obtenir ou non une pension d'invaliditĂ© de la PENSION D'INVALIDITĂâ° PARTIELLE DU RĂâ°GIME COMPLĂâ°MENTAIRE Au niveau Barreau - Barreau de Paris T Ă©tant votre taux dĂąâŹâąinvaliditĂ© calculĂ© aprĂšs expertise mĂ© de votre pension dĂąâŹâąinvaliditĂ© partielle P P = 13 720ĂąâÂŹ * T-33%/33%En cas de disparition mes proches obtiennent-ils une indemnitĂ© ?ConformĂ©ment aux dispositions deĂ lĂąâŹâąarticle R 723-50 du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale, votre conjoint survivant ou Ă dĂ©faut vos enfants, sont Ă©ligibles Ă un capital dĂ©cĂšs qui leur sera versĂ© si vous dĂ©cĂ© du CAPITAL DĂâ°CĂâ°S DU RĂâ°GIME DE BASE versĂ© par la CNBF Ă Capital dĂ©cĂšs Maladie 34 302ĂąâÂŹCapital dĂ©cĂšs Accident 68 603ĂąâÂŹConformĂ©ment Ă l'article R653-16 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale, les bĂ©nĂ©ficiaires du capital dĂ©cĂšs prĂ©vu par le rĂ©gime de base sont le conjoint survivant de l'AvocatĂ dĂ©faut,les enfants du dĂ©funt ĂÂągĂ©s de moins de 21 ansles enfants du dĂ©funt ayant entre 20 ans et 25 ans et poursuivant des Ă©tudesles enfants du dĂ©funt handicapĂ©s physiques ou mentaux sans condition d'ĂÂąge Ă dĂ©faut,le pĂšre, la mĂšre, le frĂšre ou la soeur du dĂ©funt qui Ă©taient Ă sa charge Montant du CAPITAL DĂâ°CĂâ°S DU RĂâ°GIME COMPLĂâ°MENTAIRE - Barreau de Paris Ă Pour Maladie 7 622,45ĂąâÂŹ ; Ă⏠partir de 75 ans = 0ĂąâÂŹPour Accident 15 244,90ĂąâÂŹ ; Ă⏠partir de 70 ans = 0ĂąâÂŹPour Accident de la circulation 22 867,35ĂąâÂŹ ; Ă⏠partir de 70 ans = 0ĂąâÂŹLe choix des bĂ©nĂ©ficiaires est ici contractuel, vous pouvez donc le modifier Ă tout ENFANT ORPHELIN DU RĂâ°GIME DE BASE versĂ©e par la CNBF ConformĂ©ment Ă l'article R723-52 du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale, des rĂšgles spĂ©cifiques s'appliquent pour que votre enfant puisse obtenir une rente orphelin du Ă©ligible Parent Avocat dĂ©cĂ©dĂ© ET moins de 21 ans ou moins de 25 ans s'il poursuit des Ă©tudes supĂ©rieures4 250ĂąâÂŹ / an+ 25% de la retraite constituĂ©e qui aurait Ă©tĂ© versĂ©e au dĂ©funtLes cotisations de la prĂ©voyance complĂ©mentaire des Avocats sont Ă©ligibles Ă lĂąâŹâąapplication de la loi Madelin permettant leur dĂ©ductibilitĂ© conformĂ©ment aux dispositions de lĂąâŹâąarticle 154 bis du Code GĂ©nĂ©ral des ImpĂÂŽ de mieux comprendre vos garanties, nous vous invitons Ă rĂ©aliser une Ă©tude personnalisĂ©e gratuitement CNBF, LPA, article R 723-50 du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale , article 154 bis du Code GĂ©nĂ©ral des ImpĂÂŽts , article R653-16 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale , article R723-52 du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale
BoitiersRPVA, derniĂšre ligne droite ConformĂ©ment aux communications prĂ©cĂ©dentes et dans la continuitĂ© des informations dĂ©jĂ dispensĂ©es, nous vous rappelons quâĂ compter du 31 dĂ©cembre 2018, lâaccĂšs e-Barreau se fera sans le boitier RPVA (routeur dâaccĂšs sĂ©curisĂ© dit BarreauPack), aussi appelĂ© Boitier Navista, mais exclusivement via lâaccĂšs sĂ©curisĂ© des avocats.
SociĂ©tĂ© Justice Lâavocat a, par lâintermĂ©diaire de ses conseils, fait appel de cette dĂ©cision prononcĂ©e par lâOrdre, mardi. LâOrdre des avocats de Paris a prononcĂ©, mardi 27 avril, la radiation de Me Arash Derambarsh, accusĂ© dâavoir plagiĂ© sa thĂšse qui lui a permis dâaccĂ©der Ă ce titre dâavocat, a appris lâAgence France-Presse AFP de sources concordantes. Dans un communiquĂ© diffusĂ© sur Twitter, ses avocats ont annoncĂ© cette dĂ©cision de radiation et exprimĂ© leur intention de faire appel dans les heures qui viennent », ce qui permet, pour lâinstant, Ă Me Derambarsh de continuer Ă exercer. Comme en ont fait Ă©tat les avocats de M. Derambarsh, le conseil de discipline de lâOrdre des avocats de Paris a prononcĂ©, mardi, une dĂ©cision de radiation », a confirmĂ© lâOrdre. CommuniquĂ© de presse dans lâaffaire Arash Derambarsh BOUZROU1 Yassine BOUZROU Une fois lâappel formĂ©, ce sera Ă la cour dâappel de Paris de se prononcer sur ce dossier, une dĂ©cision qui pourrait prendre plusieurs mois. Les avocats de Me Derambarsh â Mes Francis Teitgen, Nicolas Rebbot, Thierry Vallat, Besma Maghrebi, BenoĂźt Arvis et Yassine Bouzrou â ont prĂ©cisĂ© que la dĂ©cision disciplinaire Ă©tait incomprĂ©hensible » pour eux, comme pour leur client. Un taux de plagiat de 76 % » En juillet 2020, la thĂšse de cet Ă©lu des Hauts-de-Seine avait Ă©tĂ© annulĂ©e aprĂšs une procĂ©dure disciplinaire lancĂ©e par lâuniversitĂ© Paris-I, et son auteur exclu dĂ©finitivement de tout Ă©tablissement dâenseignement supĂ©rieur, une dĂ©cision rarissime. LâintĂ©ressĂ© a aussi fait appel de cette dĂ©cision. Dans son rapport de 40 pages, la commission disciplinaire de lâuniversitĂ© affirmait avoir examinĂ© la thĂšse de M. Derambarsh Ă lâaide dâun logiciel qui avait rĂ©vĂ©lĂ© un taux de plagiat sâĂ©tablissant Ă 76 % » de lâensemble du travail. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă nos abonnĂ©s Lâannulation dâune thĂšse pour plagiat dĂ©stabilise lâuniversitĂ© Paris-I - PanthĂ©on-Sorbonne LâuniversitĂ© a saisi la justice, et le parquet de Paris a ouvert, le 2 octobre, une procĂ©dure confiĂ©e Ă la brigade de rĂ©pression de la dĂ©linquance aux personnes BRDP sur ces faits, qui pourraient ĂȘtre qualifiĂ©s pĂ©nalement de contrefaçon littĂ©raire » ou de faux ». Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă nos abonnĂ©s ThĂšse plagiĂ©e lâuniversitĂ© PanthĂ©on-Sorbonne saisit la justice Arash Derambarsh, adjoint au maire de Courbevoie connu pour ses coups mĂ©diatiques et pour son combat contre le gaspillage alimentaire, avait soutenu sa thĂšse, intitulĂ©e Fichiers de police, un encadrement lĂ©gal et sociĂ©tal dans un environnement controversĂ© », en 2015. La commission disciplinaire de lâuniversitĂ© a notamment mis en avant la reprise de travaux rĂ©alisĂ©s par le criminologue Alain Bauer ou ceux dâun mĂ©moire de DEA de 2004 et recopiĂ©s selon un ou plusieurs des procĂ©dĂ©s plagiaires visant Ă faire accroire au lecteur que M. Derambarsh en est lâauteur ». Le Monde avec AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
VosDroits : Coronavirus et arrĂȘt de travail : quelles sont mes indemnitĂ©s journaliĂšres ? Pierre Blexmann, #avocat au barreau de Paris, vous rĂ©pond sur
Cet article est issu du JDB Marseille pour le consulter en intĂ©gralitĂ©, c'est ICI Lâavocat peut-il revendiquer lâexistence de droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle sur un Ă©crit de procĂ©dure, une plaidoirie ou des conclusions ? LâoriginalitĂ© Une Condition Indispensable Un avocat comme tout rĂ©dacteur peut se voir reconnaĂźtre des droits dâauteur sous rĂ©serve que le texte quâil a rĂ©digĂ© soit qualifiĂ© dâĆuvre de lâesprit au sens du Code de la propriĂ©tĂ© importe que ce texte ait une vocation utilitaire, scientifique ou purement littĂ©raire puisque la destination de lâĆuvre est un Ă©lĂ©ment qui ne doit pas ĂȘtre pris en considĂ©ration pour la qualification dâĆuvre au sens du droit dâauteur article L. 112-1 du CPI.Au terme de lâarticle L112-2 du CPI, sont considĂ©rĂ©s notamment comme Ćuvres de lâesprit Les confĂ©rences, allocutions, sermons, plaidoiries et autres Ćuvres de mĂȘme nature. »Ainsi, un Ă©crit de procĂ©dure peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une Ćuvre de lâesprit. Cependant, il faut quâil soit original câest-Ă -dire quâil porte lâempreinte de la personnalitĂ© de son auteur. Cette notion nâest pas dĂ©finie par le CPI mais par les diffĂ©rentes dĂ©cisions de implique que lâauteur ait fait des choix personnels, subjectifs, des choix singuliers, dans le fond et dans la forme, permettant de caractĂ©riser lâempreinte de sa personnalitĂ©. Par opposition Ă cette notion dâoriginalitĂ©, la jurisprudence Ă©voquera souvent la banalitĂ© ou le fait que les choix de lâauteur ont Ă©tĂ© dictĂ©s par des impĂ©ratifs techniques, fonctionnels ou Ă©troitement liĂ©s Ă lâobjectif poursuivi et considĂšre que la mise en Ćuvre dâun savoir-faire est insuffisante Ă dĂ©montrer lâempreinte de la personnalitĂ© de lâ CJUE a affirmĂ© quâune Ćuvre est originale lorsquâelle est une crĂ©ation intellectuelle propre Ă son auteur impliquant quâelle reflĂšte sa personnalitĂ© et ajoute que, tel est le cas si lâauteur a pu exprimer ses capacitĂ©s crĂ©atives lors de la rĂ©alisation de lâĆuvre en effectuant des choix libres et crĂ©atifs CJUE, 16 juillet 2009, affaire C-5/08, INFOPAC et CJE 1er dĂ©cembre 2011, affaire C-145/10, PAINER c/ AXEL SPRINGER AG et autres. Cette notion de choix propre Ă lâauteur traduisant sa personnalitĂ© se retrouve aussi dans les dĂ©cisions lors que la condition dâoriginalitĂ© est remplie, lâĂ©crit dâun avocat, quâil sâagisse dâune plaidoirie, de conclusions ou dâune note dans le cadre dâune expertise, peut donc ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une Ćuvre et protĂ©gĂ© au titre du droit dâauteur. La question de la titularitĂ© par lâavocat de droits dâauteur sur les actes Ă©tablis dans le cadre de lâexercice de sa profession a, dâailleurs, dĂ©jĂ Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e par la jurisprudence. Un arrĂȘt rendu par la chambre criminelle de la Cour de cassation le 16 juin 2009 N° JurisData n° 2009-049123, a considĂ©rĂ© que la requĂȘte rĂ©digĂ©e par lâavocat nâĂ©tait pas originale. Il sâagissait dâun litige entre deux confrĂšres dont lâun indĂ©licat avait reproduit servilement les Ă©critures dâun autre. Celui-ci avait engagĂ© une action pour contrefaçon devant le tribunal correctionnel invoquant son droit dâauteur. Attendu que, statuant sur les appels du ministĂšre public et de la partie civile, l'arrĂȘt confirmatif Ă©nonce que la requĂȘte litigieuse rĂ©pond au formalisme imposĂ© par l'article R. 411-1 du Code de la justice administrative, qu'elle indique la nature de l'acte administratif attaquĂ© et le lieu de situation de l'immeuble dont l'autorisation d'urbanisme est contestĂ©e, qu'elle rappelle les dispositions du plan d'occupation des sols et celles du Code de l'urbanisme applicables, qu'elle vise les textes de loi en vigueur et qu'elle reproduit des extraits d'ouvrages juridiques ; que les juges en concluent que, si le document analyse les faits de l'espĂšce au regard des dispositions appropriĂ©es, l'ensemble qu'il constitue ne prĂ©sente pas, dans la forme comme dans le fond, de caractĂšre d'originalitĂ© de nature Ă rĂ©vĂ©ler la personnalitĂ© de son auteur ». Les PrĂ©rogatives ConfĂ©rĂ©es Par Les Droits Dâauteur Les droits de lâauteur sont constituĂ©s de deux types de prĂ©rogatives Article L. 111-1 du CPI Tout dâabord un droit moral qui est un droit attachĂ© Ă la personne de lâauteur, imprescriptible, perpĂ©tuel et inaliĂ©nable, et qui comporte diffĂ©rents attributs - le droit au respect de son nom qui doit ĂȘtre mentionnĂ© Ă chaque utilisation de lâĆuvre, - le droit au respect de son Ćuvre qui ne peut ĂȘtre transformĂ©e, modifiĂ©e sans son accord, - le droit de divulgation de lâĆuvre qui est le droit pour lâauteur de choisir le moment oĂč cette Ćuvre sera rendue publique et donc oĂč elle est achevĂ©e,- le droit de repentir qui est peu usitĂ© mais qui permet Ă lâauteur, une fois la divulgation de son Ćuvre opĂ©rĂ©e, de solliciter son retrait selon certaines conditions. Lâauteur bĂ©nĂ©ficie Ă©galement de droits patrimoniaux Ă compter de la crĂ©ation de lâĆuvre et pendant sa vie et mĂȘme 70 ans aprĂšs sa mort pour les hĂ©ritiers. Cela lui confĂšre un monopole dâexploitation de son Ćuvre et donc le droit dâen autoriser ou dâen interdire toute reproduction ou reprĂ©sentation ce monopole confĂ©rĂ© par le droit dâauteur ne permet pas de faire Ă©chec aux actes nĂ©cessaires Ă lâaccomplissement dâune procĂ©dure effet, la Cour de cassation Cass. 1Ăšre civ., 25 fĂ©vrier 1997, N° ayant pu dĂ©cider que lâutilisation en justice par la production aux dĂ©bats et la lecture partielle Ă lâaudience dâun manuscrit inĂ©dit constituait une violation du droit de lâauteur, un texte a Ă©tĂ© votĂ© afin de combattre cette jurisprudence. Lâarticle L331-4 du CPI dispose que les droits mentionnĂ©s dans la premiĂšre partie du prĂ©sent Code soit les droits dâauteur notamment ne peuvent faire Ă©chec aux actes nĂ©cessaires Ă lâaccomplissement dâune procĂ©dure parlementaire de contrĂŽle, juridictionnelle ou administrative prĂ©vue par la loi, ou entrepris Ă des fins de sĂ©curitĂ© publique ». Lâapplication de ce texte par la Cour dâappel de Paris le 4 dĂ©cembre 2009 CA Paris PĂŽle 5, Ch. 2, arrĂȘt N°08/13681 a toutefois conduit la Cour Ă considĂ©rer que, selon les dispositions de lâarticle L331-4 du CPI, les droits dâauteur ne peuvent faire Ă©chec aux actes nĂ©cessaires Ă lâaccomplissement dâune procĂ©dure juridictionnelle mais que toutefois ce texte ne dispensait pas les demandeurs de saisir le juge de la mise en Ă©tat avant de produire et donc de divulguer un extrait tirĂ© de la correspondance dâun cette affaire, il sâagissait de correspondances inĂ©dites oĂč la question du respect de la vie privĂ©e est Ă©galement prĂ©sente. La Cour de cassation, dans un arrĂȘt du 9 juin 2011 Cass. 1Ăšre civ., 9 juin 2011, N° a cassĂ© lâarrĂȘt de la Cour dâappel en considĂ©rant Qu'en statuant ainsi, aprĂšs avoir retenu que la production de ces lettres Ă©tait utile Ă la dĂ©monstration qu'entendaient faire les consorts X... de l'intĂ©rĂȘt de la publication de ces documents pour mieux comprendre RenĂ© Y..., quand la production et la reproduction desdites lettres n'Ă©taient pas soumises Ă l'autorisation du juge de la mise en Ă©tat, la Cour d'appel a violĂ© le texte susvisĂ© ». En conclusion, les rĂšgles du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle et du droit dâauteur permettent tout Ă fait de considĂ©rer quâun avocat ait pu faire Ćuvre de crĂ©ation dans le cadre de la rĂ©daction de conclusions, dâune plaidoirie ou dâune note expertale. [ La CJUE a affirmĂ© quâune Ćuvre est originale lorsquâelle est une crĂ©ation intellectuelle propre Ă son auteur impliquant quâelle reflĂšte sa personnalitĂ©... ] Il convient toutefois pour lâavocat, qui revendique lâexistence de droits dâauteur, de dĂ©montrer tout dâabord lâoriginalitĂ© de sa crĂ©ation cette originalitĂ© doit ĂȘtre dĂ©montrĂ©e dĂšs le stade de lâassignation et Ă©galement quâil en est bien lâauteur, seul titulaire des droits. En effet, le travail de rĂ©daction des conclusions ou de notes expertales peut inclure de nombreuses rĂ©fĂ©rences textuelles ou jurisprudentielles et Ă©galement ĂȘtre le fruit de diffĂ©rentes corrections et amendements Ă©manant du client ou dâautres membres du cabinet. Dans lâhypothĂšse oĂč le texte rĂ©digĂ© est bien original et oĂč lâavocat en est le seul auteur, il est Ă©ligible Ă la protection par le droit dâauteur. Toutefois, il semble que ce monopole ne puisse ĂȘtre revendiquĂ© pour sâopposer Ă lâusage des Ă©critures dans un cadre strictement judiciaire en vertu de lâarticle L331-4 du CPI. Enfin et surtout, lâavocat restera tenu par lâimpĂ©ratif de confidentialitĂ© inhĂ©rent Ă la principes dĂ©ontologiques de lâavocat et la confraternitĂ© pourraient conduire lâavocat Ă souhaiter partager son travail, fusse-t-il original, avec ses confrĂšres ou le public, sans revendiquer un monopole, pour promouvoir les valeurs auxquels il est attachĂ© et amĂ©liorer la dĂ©fense du justiciable ! PAR LA COMMISSION PROPRIĂTĂ INTELLECTUELLE Retour
LarrĂȘt rendu le 31 mai 2006 par le Conseil d'Etat sur la requĂȘte de l'Ordre des avocats au barreau de Paris, pose sous un angle nouveau la question de la confrontation du droit des contrats administratifs et du droit de la concurrence. Il nous amĂšne Ă nous interroger sur la nature de la mission d'appui ainsi que sur la conception du
LA COUR DE CASSATION, PREMIĂRE CHAMBRE CIVILE, a rendu lâarrĂȘt suivant Sur le moyen unique, pris en ses deux branches Attendu que dans le courant du mois dâoctobre 2006, M. X⊠et Mme YâŠ, avocats, ont fondĂ© lâassociation Il palazzo italiano ayant pour objet de rĂ©unir les avocats dâorigine italienne ou amoureux de lâItalie, ainsi que leurs proches, association dont celui-lĂ est devenu le prĂ©sident et le trĂ©sorier et celle-ci le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral ; quâĂ lâoccasion dâune rĂ©union du conseil dâadministration qui sâest tenue le 21 dĂ©cembre suivant, M. X⊠a Ă©tĂ© rĂ©voquĂ© de ses fonctions pour ĂȘtre remplacĂ© par Mme Y⊠; que les deux intĂ©ressĂ©s ont, dans ces conditions, saisi le bĂątonnier de leur diffĂ©rend ; que par lettre du 13 fĂ©vrier 2007, le membre du conseil de lâordre chargĂ© de la communication, de la publicitĂ© et du dĂ©marchage a invitĂ© la partie la plus diligente Ă faire le nĂ©cessaire pour que lâassociation soit dissoute Ă dĂ©faut dâautres solutions propres Ă remĂ©dier aux dissensions opposant les sociĂ©taires ; que M. X⊠a, alors, fait dĂ©livrer Ă Mme Y⊠une citation directe pour dĂ©nonciation calomnieuse Ă laquelle Ă©tait jointe une copie de la lettre des autoritĂ©s ordinales ; quâavisĂ© de la situation par Mme YâŠ, le bĂątonnier a vainement sommĂ© M. X⊠de retirer la citation dĂ©livrĂ©e en mĂ©connaissance, selon le reprĂ©sentant de lâordre, du caractĂšre confidentiel de la correspondance ainsi divulguĂ©e, avant dâengager des poursuites disciplinaires Ă son encontre, lui reprochant dâavoir violĂ© le secret professionnel et dâavoir refusĂ© de comparaĂźtre devant la commission de dĂ©ontologie ;Attendu que le bĂątonnier reproche Ă lâarrĂȘt attaquĂ© Paris, 27 mai 2010 dâavoir renvoyĂ© M. X⊠des fins de la poursuite disciplinaire, alors, selon le moyen 1°/ que revĂȘt un caractĂšre confidentiel le courrier adressĂ© Ă un avocat par une autoritĂ© compĂ©tente de son ordre ; que ce nâest quâen leur qualitĂ© dâavocats que, dans le cadre dâun conflit les opposant, des colitigants peuvent solliciter des avis dĂ©ontologiques de lâordre des avocats, de sorte quâest couvert par la confidentialitĂ© le courrier qui leur est adressĂ© dans ce cadre par lâautoritĂ© compĂ©tente ; quâen estimant toutefois pour dĂ©nier tout caractĂšre confidentiel au courrier dâun dĂ©lĂ©guĂ© du bĂątonnier, que le conflit opposant M. X⊠à Mme Y⊠concernait deux membres dâune association et non deux avocats Ăšs qualitĂ©s car lâassociation âIl palazzo italianoâ ne comprenait parmi ses membres pas exclusivement des avocats, la cour dâappel a violĂ© les articles et du rĂšglement intĂ©rieur du barreau de Paris ;2°/ que la convocation devant la commission de dĂ©ontologie, en dehors de toute poursuite disciplinaire, nâest soumise Ă aucune rĂšgle de forme ; que manque ainsi Ă ses devoirs de confraternitĂ©, de dĂ©licatesse et de courtoisie, lâavocat qui, quoiquâinformĂ© de cette convocation, ne se prĂ©sente pas en sĂ©ance ni ne sollicite un report pour un juste motif ; quâen estimant que M. X⊠ne pouvait se voir reprocher son absence Ă la sĂ©ance tenue par la commission de dĂ©ontologie car il nâaurait pas reçu sa convocation, tout en constatant que deux tĂ©lĂ©copies avaient bien Ă©tĂ© adressĂ©es Ă son cabinet et quâil en avait bien eu connaissance, au moins indirectement pour avoir rĂ©agi le 3 fĂ©vrier 2009, la cour dâappel nâa pas tirĂ© les consĂ©quences lĂ©gales de ses propres constatations et violĂ© lâarticle du rĂšglement intĂ©rieur du barreau de Paris ;Mais attendu, dâabord, quâaux termes de lâarticle 66-5 de la loi n° 71-1130 du 31 dĂ©cembre 1971 modifiĂ©e, en toutes matiĂšres, que ce soit dans le domaine du conseil ou dans celui de la dĂ©fense, les consultations adressĂ©es par un avocat Ă son client ou destinĂ©es Ă celui-ci, les correspondances Ă©changĂ©es entre le client et son avocat, entre lâavocat et ses confrĂšres Ă lâexception pour ces derniĂšres de celles portant la mention âofficielleâ, les notes dâentretien et, plus gĂ©nĂ©ralement, toutes les piĂšces du dossier sont couvertes par le secret professionnel ; que le rĂšglement intĂ©rieur dâun barreau ne peut, sans mĂ©connaĂźtre ces dispositions lĂ©gislatives, Ă©tendre aux correspondances Ă©changĂ©es entre lâavocat et les autoritĂ©s ordinales le principe de confidentialitĂ© instituĂ© par le lĂ©gislateur pour les seules correspondances Ă©changĂ©es entre avocats ou entre lâavocat et son client ; que par ce motif de pur droit, substituĂ© Ă celui critiquĂ© par la premiĂšre branche du moyen dans les conditions de lâarticle 1015 du code de procĂ©dure civile, lâarrĂȘt attaquĂ© se trouve lĂ©galement justifiĂ© en ce quâil Ă©carte toute violation du secret professionnel ; quâensuite, câest dans lâexercice de son pouvoir souverain dâapprĂ©ciation que le juge du fond a estimĂ© que la preuve du second manquement nâĂ©tait pas rapportĂ©e, en prĂ©sence dâun doute sur le bon acheminement de la lettre de convocation devant la commission de dĂ©ontologie ; quâaucun des griefs ne saurait ĂȘtre accueilli ;PAR CES MOTIFS REJETTE le pourvoi ;Condamne le bĂątonnier de lâordre des avocats au barreau de Paris aux dĂ©pens ;Vu lâarticle 700 du code de procĂ©dure civile, rejette la demande de M. X⊠;Ainsi fait et jugĂ© par la Cour de cassation, premiĂšre chambre civile, et prononcĂ© par le prĂ©sident en son audience publique du vingt-deux septembre deux mille ANNEXE au prĂ©sent arrĂȘtMoyen produit par Me Le Prado, avocat aux Conseils pour le bĂątonnier de lâordre des avocats Ă la cour dâappel de ParisIl est fait grief Ă lâarrĂȘt infirmatif attaquĂ© DâAVOIR relaxĂ© Monsieur X⊠des fins de la poursuite diligentĂ©e par Monsieur le BĂątonnier de lâOrdre des avocats de Paris Ăšs qualitĂ© dâautoritĂ© de poursuite pour manquement aux principes essentiels de la profession dâavocat ;AUX MOTIFS QUE M. X⊠soutient, Ă juste titre, que la lettre du 13 fĂ©vrier 2007 ne prĂ©sente aucun caractĂšre confidentiel ; quâen effet, lâassociation IL PALAZZO ITALIANO ne comprend pas, parmi ses membres, uniquement des avocats mais aussi leurs conjoints, mariĂ©s ou pacsĂ©s article V, 6Ăšme alinĂ©a ; quâaucune mention relative Ă la confidentialitĂ© nâĂ©tait dâailleurs portĂ©e sur cette lettre adressĂ©e Ă deux prĂ©tendants prĂ©sidents dâune association et non pas Ă deux avocats es qualitĂ©s ; que les deux activitĂ©s ne peuvent, en lâespĂšce, se confondre ; quâenfin, sâagissant du refus de M. X⊠de se prĂ©senter devant la commission restreinte le 5 fĂ©vrier 2009, que force est de constater que lâautoritĂ© de poursuite ne justifie pas de la rĂ©ception de la convocation datĂ©e du 30 janvier 2009, malgrĂ© son envoi en tĂ©lĂ©copie le mĂȘme jour, Ă deux reprises et Ă une minute dâintervalle ; quâil sâensuit que M. X⊠peut affirmer sans ĂȘtre dĂ©menti, quâil nâa pas reçu de convocation, quand bien mĂȘme en a-t-il eu indirectement connaissance puisquâil a rĂ©agi 3 fĂ©vrier 2009 ; quâil ne peut en tout cas lui ĂȘtre reprochĂ© de ne pas sâĂȘtre prĂ©sentĂ© devant la commission restreinte le 5 fĂ©vrier 2009 ; que les manquements reprochĂ©s Ă M. X⊠ne sont pas Ă©tablis ; que lâarrĂȘtĂ© dĂ©fĂ©rĂ© sera donc infirmĂ© et M. X⊠relaxĂ© des fins de la poursuite ;ALORS DâUNE PART QUE revĂȘt un caractĂšre confidentiel le courrier adressĂ© Ă un avocat par une autoritĂ© compĂ©tente de son ordre ; que ce nâest quâen leur qualitĂ© dâavocats que, dans le cadre dâun conflit les opposant, des colitigants peuvent solliciter des avis dĂ©ontologiques de lâOrdre des avocats, de sorte quâest couvert par la confidentialitĂ© le courrier qui leur est adressĂ© dans ce cadre par lâautoritĂ© compĂ©tente ; quâen estimant toutefois pour dĂ©nier tout caractĂšre confidentiel au courrier dâun dĂ©lĂ©guĂ© du BĂątonnier, que le conflit opposant Monsieur X⊠à Madame Y⊠concernait deux membres dâune association et non deux avocats Ăšs qualitĂ©s car lâassociation Il palazzo italiano » ne comprenait parmi ses membres pas exclusivement des avocats, la Cour dâappel a violĂ© les articles et du rĂšglement intĂ©rieur du Barreau de Paris ;ALORS DâAUTRE PART QUE la convocation devant la commission de dĂ©ontologie, en dehors de toute poursuite disciplinaire, nâest soumise Ă aucune rĂšgle de forme ; que manque ainsi Ă ses devoirs de confraternitĂ©, de dĂ©licatesse et de courtoisie, lâavocat qui, quoiquâinformĂ© de cette convocation, ne se prĂ©sente pas en sĂ©ance ni ne sollicite un report pour un juste motif ; quâen estimant que Monsieur X⊠ne pouvait se voir reprocher son absence Ă la sĂ©ance tenue par la Commission de dĂ©ontologie car il nâaurait pas reçu sa convocation, tout en constatant que deux tĂ©lĂ©copies avaient bien Ă©tĂ© adressĂ©es Ă son cabinet et quâil en avait bien eu connaissance, au moins indirectement pour avoir rĂ©agi le 3 fĂ©vrier 2009, la Cour dâappel nâa pas tirĂ© les consĂ©quences lĂ©gales de ses propres constatations et violĂ© lâarticle du rĂšglement intĂ©rieur du barreau de Paris.
DeuxarrĂȘts de rĂšglement des 7 septembre 1706 et 7 fĂ©vrier 1722 rĂ©forment lâimportant barreau de Histoire du barreau et des avocats de Grenoble de 1750 Ă nos jours, thĂšse Grenoble 1996. 10 VONAU (Jean -Laurent), "Avocats et procureurs en Alsace jusquâĂ la fin de lâancien rĂ©gime", dans RSIHPA n° 5, 1993, p. 69-85. 11 DOMINJON (P.), " La compagnie des avocats au bailliage
abonnez-vous au podcast de l'Ă©mission RĂ©sumĂ© de lâĂ©pisode LâenquĂȘte interne ne sâinvente pas LâenquĂȘte interne est un processus, elle est ainsi encadrĂ©e et composĂ©e de diffĂ©rentes Ă©tapes qui sont toujours les mĂȘmes. Regard de Camille Potier sur la portĂ©e du secret professionnel dans la pratique de lâenquĂȘte interne. InvitĂ©s StĂ©phane de Navacelle est avocat aux barreaux de New York 2005 et Paris 2008. Il a fondĂ© en 2010 le cabinet Navacelle, ayant pour dominantes le droit pĂ©nal des affaires, la conformitĂ©, les enquĂȘtes de rĂ©gulateurs et la rĂ©solution de contentieux complexes. Ancien membre du Conseil de lâOrdre des Avocats de Paris 2017-2019, il est membre de la commission de dĂ©ontologie et de formation disciplinaire, et est actuellement dĂ©lĂ©guĂ© du BĂątonnier Ă lâinfluence par le droit. Camille Potier, est avocate au barreau de Paris 1998 et associĂ©e chez Chatain & associĂ©s. Ancienne membre du Conseil de lâOrdre 2017-2019, elle est dĂ©lĂ©guĂ©e du BĂątonnier de Paris aux perquisitions des avocats, sur la portĂ©e du secret professionnel sur la pratique de lâenquĂȘte interne. Pour aller plus loin Chapitre âFrance du Guide du praticien des enquĂȘtes internationalesâ, ClĂ©mentine DUVERNE, StĂ©phane de NAVACELLE, Sarah REILLY et Julie ZORRILLA, Global Investigations Review, 5e Ă©dition, 2021. Les fondamentaux de lâenquĂȘte interne en matiĂšre pĂ©nale », Princessa FOUDA et Julie ZORRILLA, Magazine Compliances, janvier 2021. Que reste-t-il de la confidentialitĂ© des Ă©changes avocat-client ? », StĂ©phane de NAVACELLE, La Lettre des Juristes, Eclairage, septembre 2020, n°68, Animation RĂ©alisation Coordination AttachĂ©e de production
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