LITT est une notion de pĂ©nal : elle concerne l’incapacitĂ© d’exercer les activitĂ©s et tĂąches quotidiennes. L’arrĂȘt de travail concerne l’incapacitĂ© Ă  exercer les tĂąches professionnelles. Ils ne peuvent pas se substituer l’un Ă  l’autre : l’arrĂȘt de travail n’est pas un acte permettant de qualifier une violence, et un

L’avocat peut vous assister dans la recherche d’un accord amiable. Le code de procĂ©dure civile livre V articles 1528 Ă  1568 prĂ©voit diffĂ©rents modes de rĂ©solution amiable. En fonction des donnĂ©es du litige, l’avocat pourra vous orienter vers un mĂ©diateur ou un conciliateur de vous assistera lors de ces dĂ©marches pour vous aider Ă  trouver une solution conforme Ă  vos besoins et pourra vous proposer de signer une convention de procĂ©dure participative. DĂ©sormais, toute demande en justice doit, sauf exceptions, ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e de dĂ©marches amiables. Il ressort, en effet, des dispositions du dĂ©cret du 11 mars 2015, que le demandeur Ă  une action judiciaire doit, sauf exceptions strictement dĂ©finies urgence ou motif lĂ©gitime, justifier, dans son acte introductif d’instance, avoir entrepris des diligences en vue de parvenir Ă  une rĂ©solution amiable du litige. A dĂ©faut, le juge peut proposer une mesure de conciliation ou de mĂ©diation. Hormis l’arbitrage traitĂ© par ailleurs, les modes de rĂ©solution amiable des diffĂ©rends dĂ©finis par la Loi sont 1° la Conciliation La tentative de conciliation est confiĂ©e Ă  un conciliateur de justice qui s’entretient avec les parties, assistĂ©es ou non de leur conseil, qui peut se rendre sur les lieux et entendre toutes personnes dont l’audition lui parait utile, sous rĂ©serve de l’acceptation de celle-ci. Les constatations du conciliateur et les dĂ©clarations qu’il recueille sont confidentielles et ne peuvent ĂȘtre invoquĂ©es dans une procĂ©dure ultĂ©rieure qu’avec l’accord des parties. En cas de conciliation, mĂȘme partielle, il peut ĂȘtre Ă©tabli un constat d’accord signĂ© par les parties et le conciliateur de justice ou seulement visĂ© par celui-ci. 2° la MĂ©diation C’est un processus par lequel deux ou plusieurs parties tentent de parvenir Ă  un accord avec l’aide d’un mĂ©diateur, professionnel dĂ»ment formĂ© choisi par elles et qui accomplit sa mission avec impartialitĂ©, compĂ©tence et diligence. Le mĂ©diateur est ni juge, ni arbitre. Il aide les parties Ă  trouver un accord satisfaisant et Ă©quitable pour chacune des parties. Il doit veiller au respect de la confidentialitĂ© des entretiens de mĂ©diation et au respect de la parole de chacun et de la sĂ©rĂ©nitĂ© des entretiens. A l’issue des Ă©changes, un protocole d’accord partiel ou total pourra ĂȘtre signĂ© avec l’assistance de votre avocat qui veillera au respect des rĂšgles de droit. Dans le cadre d’une procĂ©dure judiciaire, le juge peut la proposer Ă  tout moment. 3° La procĂ©dure participative. Il s’agit d’une procĂ©dure » conventionnelle de recherche d’un accord avec le concours de l’avocat de chacune des parties. Ces derniĂšres signent une convention aux termes de laquelle elles s’engagent Ă  rechercher conjointement un accord mettant un terme au diffĂ©rend qui les oppose dans un dĂ©lai dĂ©terminĂ© et avec le concours, si besoin, de tiers technicien, notaire, expert, huissier
. Les points de dĂ©saccord sont expressĂ©ment dĂ©finis et les piĂšces nĂ©cessaires Ă  la solution du litige sont rĂ©pertoriĂ©es. L’accord est rĂ©digĂ© par les avocats et signĂ© par les parties. Quel que soit le mode de rĂ©solution amiable choisi par les parties, l’accord mĂȘme partiel, peut ĂȘtre soumis Ă  l’homologation du juge aux fins de le rendre exĂ©cutoire selon une procĂ©dure simple et rapide. En cas de dĂ©saccord, le juge, qui ne pourra avoir connaissance des propos Ă©changĂ©s en phase amiable conservera son entier pouvoir d’apprĂ©ciation sur les donnĂ©es du litige.

Auteur: Emmanuel Pierrat, Avocat au barreau de Paris Juillet 2017. Le dernier conflit judiciaire du Dialogue des carmĂ©lites vient d’ĂȘtre jugĂ© par la Cour de

DerniÚre mise à jour 16 nov. 2020En 2020, 69 900 Avocats exercent au sein de 164 Barreaux en France. Pour 36% dñ€ℱentre eux, cñ€ℱest lñ€ℱexercice en libéral quñ€ℱils ont a cependant un prix, la faible protection sociale prévue par la CNBF Caisse Nationale des Barreaux Français et LPA La Prévoyance des Avocats.Les avocats salariés bénéficient de prestations grùce à leurs employeurs et sont affiliés au régime de la sécurité sociale. Or si vous lisez ceci cñ€ℱest que vous ÃÂȘtes libéral ou intéressé pour le devez savoir que les avocats libéraux sont eux, obligatoirement affilié à un régime de protection sociale spécifique. Ils sont soumis à la CNBF et à la quñ€ℱune prévoyance ?En cas dñ€ℱarrÃÂȘt dñ€ℱexercice de votre profession, pour des cas de Maladie, dñ€ℱAccident ou dñ€ℱHospitalisation, les Avocats disposent dñ€ℱune couverture de leurs convient dñ€ℱen étudier la teneur afin de mieux évaluer les risques de lñ€ℱactivité en libé prévoyance des avocats varie en fonction du Barreau de leur En effet, chaque Barreau dispose de stipulations spécifiques concernant la prévoyance de ses affilié Vous disposez dñ€ℱune couverture sociale au niveau national régime de base et dñ€ℱune LPA dont les stipulations spécifiques sont dépendantes de votre barreau de de savoir exactement les conditions de votre Barreau, nous vous invitons à consulter le guichet unique auprÚs de votre Barreau de rattachement afin de connaÃtre précisément les garanties inhérentes à votre pré sont les garanties en cas dñ€ℱARRÃƠT DE TRAVAIL prévues par leur régime obligatoire ?Régime de base au niveau national, c'est à dire la couverture prévue par la CNBF à condition dñ€ℱavoir exercé la profession plus de 12 mois représente une couverture  - En cas de Maladie de 61ñ‚¬ / jour du 91 Úme au 1095Úme jour- En cas dñ€ℱHospitalisation de 61ñ‚¬ / jour du 91Úme au 1095Úme jour- En cas dñ€ℱAccident de 61ñ‚¬ / jour du 91Úme au 1095Úme jourAu niveau Barreau  - Barreau de Paris Au 31Úme jour en cas de MaladieAu 9Úme jour en cas dñ€ℱHospitalisationAu 1er jour en cas dñ€ℱAccident76,24ñ‚¬ / jour En cas dñ€ℱarrÃÂȘt de travail, si vous ÃÂȘtes affilié au Barreau de Paris, vous pourrez obtenir aux termes des délais de carences évoqués précédemment puis à partir du 91Úme jour 61ñ‚¬/jour de la CNBF, puis 15,24ñ‚¬ de Aon Hewitt, soit 76,24ñ‚¬ / jour soit 2 287,20ñ‚¬ / Barreau des Hauts-de-Seine  Au 31Úme jour en cas de MaladieAu 9Úme jour en cas dñ€ℱHospitalisationAu 1er jour en cas dñ€ℱAccident91ñ‚¬ / jour En cas dñ€ℱarrÃÂȘt de travail, si vous ÃÂȘtes affilié au Barreau des Hauts-de-Seine, vous pourrez obtenir aux termes des délais de carences évoqués précédemment puis à partir du 91Úme jour 61ñ‚¬/jour de la CNBF, puis 30,12ñ‚¬ de LPA, soit 91,12ñ‚¬ / jour soit 2 730,60ñ‚¬ / montants sont souvent insuffisants pour un Avocat libé En effet, ces montants forfaitaires ne prennent pas en compte les charges professionnelles inhérentes à un Cabinet Bail des locaux, rétrocessions, collaborateurs, stagiaires, secrétaires, emprunts pour le matériel ñ€©.Il est donc fortement conseillé de mettre en place une couverture supplémentaire pour quñ€ℱun Avocat ne percevant plus de revenus en cas d'arrÃÂȘt de travail, puisse garder le mÃÂȘme niveau de vie quñ€ℱ sont vos droits en cas dñ€ℱINVALIDITÉ ?Calcul de votre taux dñ€ℱinvalidité  Le taux T est considéré selon un barÚme à la fois fonctionnel, physique et/ou mental et professionnel, prédéfini barÚme  croisé ».Cñ€ℱest une carence importante de votre régime obligatoire de la CNBF, puisque le taux dñ€ℱinvalidité nñ€ℱest pas évalué uniquement en fonction de votre capacité à exercer votre mé votre taux dñ€ℱinvalidité considéré est égal ou supérieur à 66%, vous pourrez obtenir une pension pour invalidité permanente votre taux dñ€ℱinvalidité considéré est inférieur à 33%, pour nñ€ℱobtiendrez aucune pension dñ€ℱinvalidité.Des solutions de prévoyance complémentaire vous permettent dñ€ℱobtenir une pension dñ€ℱinvalidité à partir dñ€ℱun taux dñ€ℱinvalidité de 15% considéré selon un barÚme strictement professionnel. Pour plus d'informations contactez notre équipe spécialisée en protection sociale des professionnels du droit ici .INVALIDITÉ PERMAMENTE TOTALE  Vous pouvez obtenir cette pension d'invalidité totale dÚs lors que vous ÃÂȘtes considéré en état d'invalidité permanente totale. C'est à dire que vous ÃÂȘtes considéré comme invalide aprÚs expertise médicale au delà de 65%.Régime de base au niveau national, la couverture prévue par la CNBF Le montant de la pension invalidité totale est inversement proportionnel à lñ€ℱancienneté de lñ€ℱAvocat-> Pour une ancienneté inférieure ou égale à 20 ans 8 415,50ñ‚¬ / an soit 701,29ñ‚¬ / Pour une ancienneté entre 20 et 39 ans 50% de la retraite de base cas dñ€ℱinvalidité permanente totale un Avocat avec une ancienneté inférieure ou égale à 20 ans aura donc une pension invalidité plus importante quñ€ℱun Avocat ayant une ancienneté supérieure à 20 ici un nouveau point de carence du régime obligatoire de la CNBF. La prévoyance complémentaire vous permet dñ€ℱobtenir une pension considérée indépendamment de lñ€ℱancienneté de votre Pour vous informer sur lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tendue de vos droits en tant quñ€ℱAvocat ainsi que des méthodes adaptées pour étendre votre couverture nñ€ℱhésitez pas à nous de la PENSION D'INVALIDITÉ TOTALE DU RÉGIME COMPLÉMENTAIRE Au niveau Barreau - Barreau de Paris en fonction de votre ancienneté en tant qu'Avocat vous pourrez percevoir entre 2 919,71ñ‚¬ et 8 320,06ñ‚¬INVALIDITÉ PERMANENTE PARTIELLE  Vous pouvez obtenir cette pension d'invalidité partielle dÚs lors que vous ÃÂȘtes considéré en état d'invalidité permanente partielle. C'est à dire que vous ÃÂȘtes considéré comme invalide aprÚs expertise médicale entre 33% et 65%.Régime de base au niveau national, la couverture prévue par la CNBF Aucune pension d'invalidité prévue par le régime CNBF en cas d'invalidité permanente le régime complémentaire négocié selon votre barreau de rattachement, vous permettra d'obtenir ou non une pension d'invalidité de la PENSION D'INVALIDITÉ PARTIELLE DU RÉGIME COMPLÉMENTAIRE Au niveau Barreau - Barreau de Paris T étant votre taux dñ€ℱinvalidité calculé aprÚs expertise mé de votre pension dñ€ℱinvalidité partielle P P = 13 720ñ‚¬ * T-33%/33%En cas de disparition mes proches obtiennent-ils une indemnité ?Conformément aux dispositions de lñ€ℱarticle R 723-50 du Code de la Sécurité Sociale, votre conjoint survivant ou à défaut vos enfants, sont éligibles à un capital décÚs qui leur sera versé si vous décé du CAPITAL DÉCÉS DU RÉGIME DE BASE versé par la CNBF  Capital décÚs Maladie 34 302ñ‚¬Capital décÚs Accident 68 603ñ‚¬Conformément à l'article R653-16 du Code de la Sécurité sociale, les bénéficiaires du capital décÚs prévu par le régime de base sont le conjoint survivant de l'Avocatà défaut,les enfants du défunt ùgés de moins de 21 ansles enfants du défunt ayant entre 20 ans et 25 ans et poursuivant des étudesles enfants du défunt handicapés physiques ou mentaux sans condition d'ùge à défaut,le pÚre, la mÚre, le frÚre ou la soeur du défunt qui étaient à sa charge Montant du CAPITAL DÉCÉS DU RÉGIME COMPLÉMENTAIRE - Barreau de Paris  Pour Maladie 7 622,45ñ‚¬ ; À partir de 75 ans = 0ñ‚¬Pour Accident 15 244,90ñ‚¬ ; À partir de 70 ans = 0ñ‚¬Pour Accident de la circulation 22 867,35ñ‚¬ ; À partir de 70 ans = 0ñ‚¬Le choix des bénéficiaires est ici contractuel, vous pouvez donc le modifier à tout ENFANT ORPHELIN DU RÉGIME DE BASE versée par la CNBF Conformément à l'article R723-52 du Code de la Sécurité Sociale, des rÚgles spécifiques s'appliquent pour que votre enfant puisse obtenir une rente orphelin du éligible Parent Avocat décédé ET moins de 21 ans ou moins de 25 ans s'il poursuit des études supérieures4 250ñ‚¬ / an+ 25% de la retraite constituée qui aurait été versée au défuntLes cotisations de la prévoyance complémentaire des Avocats sont éligibles à lñ€ℱapplication de la loi Madelin permettant leur déductibilité conformément aux dispositions de lñ€ℱarticle 154 bis du Code Général des ImpÎ de mieux comprendre vos garanties, nous vous invitons à réaliser une étude personnalisée gratuitement CNBF, LPA, article R 723-50 du Code de la Sécurité Sociale , article 154 bis du Code Général des ImpÎts , article R653-16 du Code de la Sécurité sociale , article R723-52 du Code de la Sécurité Sociale BoitiersRPVA, derniĂšre ligne droite ConformĂ©ment aux communications prĂ©cĂ©dentes et dans la continuitĂ© des informations dĂ©jĂ  dispensĂ©es, nous vous rappelons qu’à compter du 31 dĂ©cembre 2018, l’accĂšs e-Barreau se fera sans le boitier RPVA (routeur d’accĂšs sĂ©curisĂ© dit BarreauPack), aussi appelĂ© Boitier Navista, mais exclusivement via l’accĂšs sĂ©curisĂ© des avocats. SociĂ©tĂ© Justice L’avocat a, par l’intermĂ©diaire de ses conseils, fait appel de cette dĂ©cision prononcĂ©e par l’Ordre, mardi. L’Ordre des avocats de Paris a prononcĂ©, mardi 27 avril, la radiation de Me Arash Derambarsh, accusĂ© d’avoir plagiĂ© sa thĂšse qui lui a permis d’accĂ©der Ă  ce titre d’avocat, a appris l’Agence France-Presse AFP de sources concordantes. Dans un communiquĂ© diffusĂ© sur Twitter, ses avocats ont annoncĂ© cette dĂ©cision de radiation et exprimĂ© leur intention de faire appel dans les heures qui viennent », ce qui permet, pour l’instant, Ă  Me Derambarsh de continuer Ă  exercer. Comme en ont fait Ă©tat les avocats de M. Derambarsh, le conseil de discipline de l’Ordre des avocats de Paris a prononcĂ©, mardi, une dĂ©cision de radiation », a confirmĂ© l’Ordre. CommuniquĂ© de presse dans l’affaire Arash Derambarsh BOUZROU1 Yassine BOUZROU Une fois l’appel formĂ©, ce sera Ă  la cour d’appel de Paris de se prononcer sur ce dossier, une dĂ©cision qui pourrait prendre plusieurs mois. Les avocats de Me Derambarsh – Mes Francis Teitgen, Nicolas Rebbot, Thierry Vallat, Besma Maghrebi, BenoĂźt Arvis et Yassine Bouzrou – ont prĂ©cisĂ© que la dĂ©cision disciplinaire Ă©tait incomprĂ©hensible » pour eux, comme pour leur client. Un taux de plagiat de 76 % » En juillet 2020, la thĂšse de cet Ă©lu des Hauts-de-Seine avait Ă©tĂ© annulĂ©e aprĂšs une procĂ©dure disciplinaire lancĂ©e par l’universitĂ© Paris-I, et son auteur exclu dĂ©finitivement de tout Ă©tablissement d’enseignement supĂ©rieur, une dĂ©cision rarissime. L’intĂ©ressĂ© a aussi fait appel de cette dĂ©cision. Dans son rapport de 40 pages, la commission disciplinaire de l’universitĂ© affirmait avoir examinĂ© la thĂšse de M. Derambarsh Ă  l’aide d’un logiciel qui avait rĂ©vĂ©lĂ© un taux de plagiat s’établissant Ă  76 % » de l’ensemble du travail. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s L’annulation d’une thĂšse pour plagiat dĂ©stabilise l’universitĂ© Paris-I - PanthĂ©on-Sorbonne L’universitĂ© a saisi la justice, et le parquet de Paris a ouvert, le 2 octobre, une procĂ©dure confiĂ©e Ă  la brigade de rĂ©pression de la dĂ©linquance aux personnes BRDP sur ces faits, qui pourraient ĂȘtre qualifiĂ©s pĂ©nalement de contrefaçon littĂ©raire » ou de faux ». Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s ThĂšse plagiĂ©e l’universitĂ© PanthĂ©on-Sorbonne saisit la justice Arash Derambarsh, adjoint au maire de Courbevoie connu pour ses coups mĂ©diatiques et pour son combat contre le gaspillage alimentaire, avait soutenu sa thĂšse, intitulĂ©e Fichiers de police, un encadrement lĂ©gal et sociĂ©tal dans un environnement controversĂ© », en 2015. La commission disciplinaire de l’universitĂ© a notamment mis en avant la reprise de travaux rĂ©alisĂ©s par le criminologue Alain Bauer ou ceux d’un mĂ©moire de DEA de 2004 et recopiĂ©s selon un ou plusieurs des procĂ©dĂ©s plagiaires visant Ă  faire accroire au lecteur que M. Derambarsh en est l’auteur ». Le Monde avec AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. VosDroits : Coronavirus et arrĂȘt de travail : quelles sont mes indemnitĂ©s journaliĂšres ? Pierre Blexmann, #avocat au barreau de Paris, vous rĂ©pond sur
Cet article est issu du JDB Marseille pour le consulter en intĂ©gralitĂ©, c'est ICI L’avocat peut-il revendiquer l’existence de droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle sur un Ă©crit de procĂ©dure, une plaidoirie ou des conclusions ? L’originalitĂ© Une Condition Indispensable Un avocat comme tout rĂ©dacteur peut se voir reconnaĂźtre des droits d’auteur sous rĂ©serve que le texte qu’il a rĂ©digĂ© soit qualifiĂ© d’Ɠuvre de l’esprit au sens du Code de la propriĂ©tĂ© importe que ce texte ait une vocation utilitaire, scientifique ou purement littĂ©raire puisque la destination de l’Ɠuvre est un Ă©lĂ©ment qui ne doit pas ĂȘtre pris en considĂ©ration pour la qualification d’Ɠuvre au sens du droit d’auteur article L. 112-1 du CPI.Au terme de l’article L112-2 du CPI, sont considĂ©rĂ©s notamment comme Ɠuvres de l’esprit Les confĂ©rences, allocutions, sermons, plaidoiries et autres Ɠuvres de mĂȘme nature. »Ainsi, un Ă©crit de procĂ©dure peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une Ɠuvre de l’esprit. Cependant, il faut qu’il soit original c’est-Ă -dire qu’il porte l’empreinte de la personnalitĂ© de son auteur. Cette notion n’est pas dĂ©finie par le CPI mais par les diffĂ©rentes dĂ©cisions de implique que l’auteur ait fait des choix personnels, subjectifs, des choix singuliers, dans le fond et dans la forme, permettant de caractĂ©riser l’empreinte de sa personnalitĂ©. Par opposition Ă  cette notion d’originalitĂ©, la jurisprudence Ă©voquera souvent la banalitĂ© ou le fait que les choix de l’auteur ont Ă©tĂ© dictĂ©s par des impĂ©ratifs techniques, fonctionnels ou Ă©troitement liĂ©s Ă  l’objectif poursuivi et considĂšre que la mise en Ɠuvre d’un savoir-faire est insuffisante Ă  dĂ©montrer l’empreinte de la personnalitĂ© de l’ CJUE a affirmĂ© qu’une Ɠuvre est originale lorsqu’elle est une crĂ©ation intellectuelle propre Ă  son auteur impliquant qu’elle reflĂšte sa personnalitĂ© et ajoute que, tel est le cas si l’auteur a pu exprimer ses capacitĂ©s crĂ©atives lors de la rĂ©alisation de l’Ɠuvre en effectuant des choix libres et crĂ©atifs CJUE, 16 juillet 2009, affaire C-5/08, INFOPAC et CJE 1er dĂ©cembre 2011, affaire C-145/10, PAINER c/ AXEL SPRINGER AG et autres. Cette notion de choix propre Ă  l’auteur traduisant sa personnalitĂ© se retrouve aussi dans les dĂ©cisions lors que la condition d’originalitĂ© est remplie, l’écrit d’un avocat, qu’il s’agisse d’une plaidoirie, de conclusions ou d’une note dans le cadre d’une expertise, peut donc ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une Ɠuvre et protĂ©gĂ© au titre du droit d’auteur. La question de la titularitĂ© par l’avocat de droits d’auteur sur les actes Ă©tablis dans le cadre de l’exercice de sa profession a, d’ailleurs, dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e par la jurisprudence. Un arrĂȘt rendu par la chambre criminelle de la Cour de cassation le 16 juin 2009 N° JurisData n° 2009-049123, a considĂ©rĂ© que la requĂȘte rĂ©digĂ©e par l’avocat n’était pas originale. Il s’agissait d’un litige entre deux confrĂšres dont l’un indĂ©licat avait reproduit servilement les Ă©critures d’un autre. Celui-ci avait engagĂ© une action pour contrefaçon devant le tribunal correctionnel invoquant son droit d’auteur. Attendu que, statuant sur les appels du ministĂšre public et de la partie civile, l'arrĂȘt confirmatif Ă©nonce que la requĂȘte litigieuse rĂ©pond au formalisme imposĂ© par l'article R. 411-1 du Code de la justice administrative, qu'elle indique la nature de l'acte administratif attaquĂ© et le lieu de situation de l'immeuble dont l'autorisation d'urbanisme est contestĂ©e, qu'elle rappelle les dispositions du plan d'occupation des sols et celles du Code de l'urbanisme applicables, qu'elle vise les textes de loi en vigueur et qu'elle reproduit des extraits d'ouvrages juridiques ; que les juges en concluent que, si le document analyse les faits de l'espĂšce au regard des dispositions appropriĂ©es, l'ensemble qu'il constitue ne prĂ©sente pas, dans la forme comme dans le fond, de caractĂšre d'originalitĂ© de nature Ă  rĂ©vĂ©ler la personnalitĂ© de son auteur ». Les PrĂ©rogatives ConfĂ©rĂ©es Par Les Droits D’auteur Les droits de l’auteur sont constituĂ©s de deux types de prĂ©rogatives Article L. 111-1 du CPI Tout d’abord un droit moral qui est un droit attachĂ© Ă  la personne de l’auteur, imprescriptible, perpĂ©tuel et inaliĂ©nable, et qui comporte diffĂ©rents attributs - le droit au respect de son nom qui doit ĂȘtre mentionnĂ© Ă  chaque utilisation de l’Ɠuvre, - le droit au respect de son Ɠuvre qui ne peut ĂȘtre transformĂ©e, modifiĂ©e sans son accord, - le droit de divulgation de l’Ɠuvre qui est le droit pour l’auteur de choisir le moment oĂč cette Ɠuvre sera rendue publique et donc oĂč elle est achevĂ©e,- le droit de repentir qui est peu usitĂ© mais qui permet Ă  l’auteur, une fois la divulgation de son Ɠuvre opĂ©rĂ©e, de solliciter son retrait selon certaines conditions. L’auteur bĂ©nĂ©ficie Ă©galement de droits patrimoniaux Ă  compter de la crĂ©ation de l’Ɠuvre et pendant sa vie et mĂȘme 70 ans aprĂšs sa mort pour les hĂ©ritiers. Cela lui confĂšre un monopole d’exploitation de son Ɠuvre et donc le droit d’en autoriser ou d’en interdire toute reproduction ou reprĂ©sentation ce monopole confĂ©rĂ© par le droit d’auteur ne permet pas de faire Ă©chec aux actes nĂ©cessaires Ă  l’accomplissement d’une procĂ©dure effet, la Cour de cassation Cass. 1Ăšre civ., 25 fĂ©vrier 1997, N° ayant pu dĂ©cider que l’utilisation en justice par la production aux dĂ©bats et la lecture partielle Ă  l’audience d’un manuscrit inĂ©dit constituait une violation du droit de l’auteur, un texte a Ă©tĂ© votĂ© afin de combattre cette jurisprudence. L’article L331-4 du CPI dispose que les droits mentionnĂ©s dans la premiĂšre partie du prĂ©sent Code soit les droits d’auteur notamment ne peuvent faire Ă©chec aux actes nĂ©cessaires Ă  l’accomplissement d’une procĂ©dure parlementaire de contrĂŽle, juridictionnelle ou administrative prĂ©vue par la loi, ou entrepris Ă  des fins de sĂ©curitĂ© publique ». L’application de ce texte par la Cour d’appel de Paris le 4 dĂ©cembre 2009 CA Paris PĂŽle 5, Ch. 2, arrĂȘt N°08/13681 a toutefois conduit la Cour Ă  considĂ©rer que, selon les dispositions de l’article L331-4 du CPI, les droits d’auteur ne peuvent faire Ă©chec aux actes nĂ©cessaires Ă  l’accomplissement d’une procĂ©dure juridictionnelle mais que toutefois ce texte ne dispensait pas les demandeurs de saisir le juge de la mise en Ă©tat avant de produire et donc de divulguer un extrait tirĂ© de la correspondance d’un cette affaire, il s’agissait de correspondances inĂ©dites oĂč la question du respect de la vie privĂ©e est Ă©galement prĂ©sente. La Cour de cassation, dans un arrĂȘt du 9 juin 2011 Cass. 1Ăšre civ., 9 juin 2011, N° a cassĂ© l’arrĂȘt de la Cour d’appel en considĂ©rant Qu'en statuant ainsi, aprĂšs avoir retenu que la production de ces lettres Ă©tait utile Ă  la dĂ©monstration qu'entendaient faire les consorts X... de l'intĂ©rĂȘt de la publication de ces documents pour mieux comprendre RenĂ© Y..., quand la production et la reproduction desdites lettres n'Ă©taient pas soumises Ă  l'autorisation du juge de la mise en Ă©tat, la Cour d'appel a violĂ© le texte susvisĂ© ». En conclusion, les rĂšgles du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle et du droit d’auteur permettent tout Ă  fait de considĂ©rer qu’un avocat ait pu faire Ɠuvre de crĂ©ation dans le cadre de la rĂ©daction de conclusions, d’une plaidoirie ou d’une note expertale. [ La CJUE a affirmĂ© qu’une Ɠuvre est originale lorsqu’elle est une crĂ©ation intellectuelle propre Ă  son auteur impliquant qu’elle reflĂšte sa personnalitĂ©... ] Il convient toutefois pour l’avocat, qui revendique l’existence de droits d’auteur, de dĂ©montrer tout d’abord l’originalitĂ© de sa crĂ©ation cette originalitĂ© doit ĂȘtre dĂ©montrĂ©e dĂšs le stade de l’assignation et Ă©galement qu’il en est bien l’auteur, seul titulaire des droits. En effet, le travail de rĂ©daction des conclusions ou de notes expertales peut inclure de nombreuses rĂ©fĂ©rences textuelles ou jurisprudentielles et Ă©galement ĂȘtre le fruit de diffĂ©rentes corrections et amendements Ă©manant du client ou d’autres membres du cabinet. Dans l’hypothĂšse oĂč le texte rĂ©digĂ© est bien original et oĂč l’avocat en est le seul auteur, il est Ă©ligible Ă  la protection par le droit d’auteur. Toutefois, il semble que ce monopole ne puisse ĂȘtre revendiquĂ© pour s’opposer Ă  l’usage des Ă©critures dans un cadre strictement judiciaire en vertu de l’article L331-4 du CPI. Enfin et surtout, l’avocat restera tenu par l’impĂ©ratif de confidentialitĂ© inhĂ©rent Ă  la principes dĂ©ontologiques de l’avocat et la confraternitĂ© pourraient conduire l’avocat Ă  souhaiter partager son travail, fusse-t-il original, avec ses confrĂšres ou le public, sans revendiquer un monopole, pour promouvoir les valeurs auxquels il est attachĂ© et amĂ©liorer la dĂ©fense du justiciable ! PAR LA COMMISSION PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE Retour
LarrĂȘt rendu le 31 mai 2006 par le Conseil d'Etat sur la requĂȘte de l'Ordre des avocats au barreau de Paris, pose sous un angle nouveau la question de la confrontation du droit des contrats administratifs et du droit de la concurrence. Il nous amĂšne Ă  nous interroger sur la nature de la mission d'appui ainsi que sur la conception du LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l’arrĂȘt suivant Sur le moyen unique, pris en ses deux branches Attendu que dans le courant du mois d’octobre 2006, M. X
 et Mme Y
, avocats, ont fondĂ© l’association Il palazzo italiano ayant pour objet de rĂ©unir les avocats d’origine italienne ou amoureux de l’Italie, ainsi que leurs proches, association dont celui-lĂ  est devenu le prĂ©sident et le trĂ©sorier et celle-ci le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral ; qu’à l’occasion d’une rĂ©union du conseil d’administration qui s’est tenue le 21 dĂ©cembre suivant, M. X
 a Ă©tĂ© rĂ©voquĂ© de ses fonctions pour ĂȘtre remplacĂ© par Mme Y
 ; que les deux intĂ©ressĂ©s ont, dans ces conditions, saisi le bĂątonnier de leur diffĂ©rend ; que par lettre du 13 fĂ©vrier 2007, le membre du conseil de l’ordre chargĂ© de la communication, de la publicitĂ© et du dĂ©marchage a invitĂ© la partie la plus diligente Ă  faire le nĂ©cessaire pour que l’association soit dissoute Ă  dĂ©faut d’autres solutions propres Ă  remĂ©dier aux dissensions opposant les sociĂ©taires ; que M. X
 a, alors, fait dĂ©livrer Ă  Mme Y
 une citation directe pour dĂ©nonciation calomnieuse Ă  laquelle Ă©tait jointe une copie de la lettre des autoritĂ©s ordinales ; qu’avisĂ© de la situation par Mme Y
, le bĂątonnier a vainement sommĂ© M. X
 de retirer la citation dĂ©livrĂ©e en mĂ©connaissance, selon le reprĂ©sentant de l’ordre, du caractĂšre confidentiel de la correspondance ainsi divulguĂ©e, avant d’engager des poursuites disciplinaires Ă  son encontre, lui reprochant d’avoir violĂ© le secret professionnel et d’avoir refusĂ© de comparaĂźtre devant la commission de dĂ©ontologie ;Attendu que le bĂątonnier reproche Ă  l’arrĂȘt attaquĂ© Paris, 27 mai 2010 d’avoir renvoyĂ© M. X
 des fins de la poursuite disciplinaire, alors, selon le moyen 1°/ que revĂȘt un caractĂšre confidentiel le courrier adressĂ© Ă  un avocat par une autoritĂ© compĂ©tente de son ordre ; que ce n’est qu’en leur qualitĂ© d’avocats que, dans le cadre d’un conflit les opposant, des colitigants peuvent solliciter des avis dĂ©ontologiques de l’ordre des avocats, de sorte qu’est couvert par la confidentialitĂ© le courrier qui leur est adressĂ© dans ce cadre par l’autoritĂ© compĂ©tente ; qu’en estimant toutefois pour dĂ©nier tout caractĂšre confidentiel au courrier d’un dĂ©lĂ©guĂ© du bĂątonnier, que le conflit opposant M. X
 Ă  Mme Y
 concernait deux membres d’une association et non deux avocats Ăšs qualitĂ©s car l’association “Il palazzo italiano” ne comprenait parmi ses membres pas exclusivement des avocats, la cour d’appel a violĂ© les articles et du rĂšglement intĂ©rieur du barreau de Paris ;2°/ que la convocation devant la commission de dĂ©ontologie, en dehors de toute poursuite disciplinaire, n’est soumise Ă  aucune rĂšgle de forme ; que manque ainsi Ă  ses devoirs de confraternitĂ©, de dĂ©licatesse et de courtoisie, l’avocat qui, quoiqu’informĂ© de cette convocation, ne se prĂ©sente pas en sĂ©ance ni ne sollicite un report pour un juste motif ; qu’en estimant que M. X
 ne pouvait se voir reprocher son absence Ă  la sĂ©ance tenue par la commission de dĂ©ontologie car il n’aurait pas reçu sa convocation, tout en constatant que deux tĂ©lĂ©copies avaient bien Ă©tĂ© adressĂ©es Ă  son cabinet et qu’il en avait bien eu connaissance, au moins indirectement pour avoir rĂ©agi le 3 fĂ©vrier 2009, la cour d’appel n’a pas tirĂ© les consĂ©quences lĂ©gales de ses propres constatations et violĂ© l’article du rĂšglement intĂ©rieur du barreau de Paris ;Mais attendu, d’abord, qu’aux termes de l’article 66-5 de la loi n° 71-1130 du 31 dĂ©cembre 1971 modifiĂ©e, en toutes matiĂšres, que ce soit dans le domaine du conseil ou dans celui de la dĂ©fense, les consultations adressĂ©es par un avocat Ă  son client ou destinĂ©es Ă  celui-ci, les correspondances Ă©changĂ©es entre le client et son avocat, entre l’avocat et ses confrĂšres Ă  l’exception pour ces derniĂšres de celles portant la mention “officielle”, les notes d’entretien et, plus gĂ©nĂ©ralement, toutes les piĂšces du dossier sont couvertes par le secret professionnel ; que le rĂšglement intĂ©rieur d’un barreau ne peut, sans mĂ©connaĂźtre ces dispositions lĂ©gislatives, Ă©tendre aux correspondances Ă©changĂ©es entre l’avocat et les autoritĂ©s ordinales le principe de confidentialitĂ© instituĂ© par le lĂ©gislateur pour les seules correspondances Ă©changĂ©es entre avocats ou entre l’avocat et son client ; que par ce motif de pur droit, substituĂ© Ă  celui critiquĂ© par la premiĂšre branche du moyen dans les conditions de l’article 1015 du code de procĂ©dure civile, l’arrĂȘt attaquĂ© se trouve lĂ©galement justifiĂ© en ce qu’il Ă©carte toute violation du secret professionnel ; qu’ensuite, c’est dans l’exercice de son pouvoir souverain d’apprĂ©ciation que le juge du fond a estimĂ© que la preuve du second manquement n’était pas rapportĂ©e, en prĂ©sence d’un doute sur le bon acheminement de la lettre de convocation devant la commission de dĂ©ontologie ; qu’aucun des griefs ne saurait ĂȘtre accueilli ;PAR CES MOTIFS REJETTE le pourvoi ;Condamne le bĂątonnier de l’ordre des avocats au barreau de Paris aux dĂ©pens ;Vu l’article 700 du code de procĂ©dure civile, rejette la demande de M. X
 ;Ainsi fait et jugĂ© par la Cour de cassation, premiĂšre chambre civile, et prononcĂ© par le prĂ©sident en son audience publique du vingt-deux septembre deux mille ANNEXE au prĂ©sent arrĂȘtMoyen produit par Me Le Prado, avocat aux Conseils pour le bĂątonnier de l’ordre des avocats Ă  la cour d’appel de ParisIl est fait grief Ă  l’arrĂȘt infirmatif attaquĂ© D’AVOIR relaxĂ© Monsieur X
 des fins de la poursuite diligentĂ©e par Monsieur le BĂątonnier de l’Ordre des avocats de Paris Ăšs qualitĂ© d’autoritĂ© de poursuite pour manquement aux principes essentiels de la profession d’avocat ;AUX MOTIFS QUE M. X
 soutient, Ă  juste titre, que la lettre du 13 fĂ©vrier 2007 ne prĂ©sente aucun caractĂšre confidentiel ; qu’en effet, l’association IL PALAZZO ITALIANO ne comprend pas, parmi ses membres, uniquement des avocats mais aussi leurs conjoints, mariĂ©s ou pacsĂ©s article V, 6Ăšme alinĂ©a ; qu’aucune mention relative Ă  la confidentialitĂ© n’était d’ailleurs portĂ©e sur cette lettre adressĂ©e Ă  deux prĂ©tendants prĂ©sidents d’une association et non pas Ă  deux avocats es qualitĂ©s ; que les deux activitĂ©s ne peuvent, en l’espĂšce, se confondre ; qu’enfin, s’agissant du refus de M. X
 de se prĂ©senter devant la commission restreinte le 5 fĂ©vrier 2009, que force est de constater que l’autoritĂ© de poursuite ne justifie pas de la rĂ©ception de la convocation datĂ©e du 30 janvier 2009, malgrĂ© son envoi en tĂ©lĂ©copie le mĂȘme jour, Ă  deux reprises et Ă  une minute d’intervalle ; qu’il s’ensuit que M. X
 peut affirmer sans ĂȘtre dĂ©menti, qu’il n’a pas reçu de convocation, quand bien mĂȘme en a-t-il eu indirectement connaissance puisqu’il a rĂ©agi 3 fĂ©vrier 2009 ; qu’il ne peut en tout cas lui ĂȘtre reprochĂ© de ne pas s’ĂȘtre prĂ©sentĂ© devant la commission restreinte le 5 fĂ©vrier 2009 ; que les manquements reprochĂ©s Ă  M. X
 ne sont pas Ă©tablis ; que l’arrĂȘtĂ© dĂ©fĂ©rĂ© sera donc infirmĂ© et M. X
 relaxĂ© des fins de la poursuite ;ALORS D’UNE PART QUE revĂȘt un caractĂšre confidentiel le courrier adressĂ© Ă  un avocat par une autoritĂ© compĂ©tente de son ordre ; que ce n’est qu’en leur qualitĂ© d’avocats que, dans le cadre d’un conflit les opposant, des colitigants peuvent solliciter des avis dĂ©ontologiques de l’Ordre des avocats, de sorte qu’est couvert par la confidentialitĂ© le courrier qui leur est adressĂ© dans ce cadre par l’autoritĂ© compĂ©tente ; qu’en estimant toutefois pour dĂ©nier tout caractĂšre confidentiel au courrier d’un dĂ©lĂ©guĂ© du BĂątonnier, que le conflit opposant Monsieur X
 Ă  Madame Y
 concernait deux membres d’une association et non deux avocats Ăšs qualitĂ©s car l’association Il palazzo italiano » ne comprenait parmi ses membres pas exclusivement des avocats, la Cour d’appel a violĂ© les articles et du rĂšglement intĂ©rieur du Barreau de Paris ;ALORS D’AUTRE PART QUE la convocation devant la commission de dĂ©ontologie, en dehors de toute poursuite disciplinaire, n’est soumise Ă  aucune rĂšgle de forme ; que manque ainsi Ă  ses devoirs de confraternitĂ©, de dĂ©licatesse et de courtoisie, l’avocat qui, quoiqu’informĂ© de cette convocation, ne se prĂ©sente pas en sĂ©ance ni ne sollicite un report pour un juste motif ; qu’en estimant que Monsieur X
 ne pouvait se voir reprocher son absence Ă  la sĂ©ance tenue par la Commission de dĂ©ontologie car il n’aurait pas reçu sa convocation, tout en constatant que deux tĂ©lĂ©copies avaient bien Ă©tĂ© adressĂ©es Ă  son cabinet et qu’il en avait bien eu connaissance, au moins indirectement pour avoir rĂ©agi le 3 fĂ©vrier 2009, la Cour d’appel n’a pas tirĂ© les consĂ©quences lĂ©gales de ses propres constatations et violĂ© l’article du rĂšglement intĂ©rieur du barreau de Paris. DeuxarrĂȘts de rĂšglement des 7 septembre 1706 et 7 fĂ©vrier 1722 rĂ©forment l’important barreau de Histoire du barreau et des avocats de Grenoble de 1750 Ă  nos jours, thĂšse Grenoble 1996. 10 VONAU (Jean -Laurent), "Avocats et procureurs en Alsace jusqu’à la fin de l’ancien rĂ©gime", dans RSIHPA n° 5, 1993, p. 69-85. 11 DOMINJON (P.), " La compagnie des avocats au bailliage abonnez-vous au podcast de l'Ă©mission RĂ©sumĂ© de l’épisode L’enquĂȘte interne ne s’invente pas L’enquĂȘte interne est un processus, elle est ainsi encadrĂ©e et composĂ©e de diffĂ©rentes Ă©tapes qui sont toujours les mĂȘmes. Regard de Camille Potier sur la portĂ©e du secret professionnel dans la pratique de l’enquĂȘte interne. InvitĂ©s StĂ©phane de Navacelle est avocat aux barreaux de New York 2005 et Paris 2008. Il a fondĂ© en 2010 le cabinet Navacelle, ayant pour dominantes le droit pĂ©nal des affaires, la conformitĂ©, les enquĂȘtes de rĂ©gulateurs et la rĂ©solution de contentieux complexes. Ancien membre du Conseil de l’Ordre des Avocats de Paris 2017-2019, il est membre de la commission de dĂ©ontologie et de formation disciplinaire, et est actuellement dĂ©lĂ©guĂ© du BĂątonnier Ă  l’influence par le droit. Camille Potier, est avocate au barreau de Paris 1998 et associĂ©e chez Chatain & associĂ©s. Ancienne membre du Conseil de l’Ordre 2017-2019, elle est dĂ©lĂ©guĂ©e du BĂątonnier de Paris aux perquisitions des avocats, sur la portĂ©e du secret professionnel sur la pratique de l’enquĂȘte interne. Pour aller plus loin Chapitre “France du Guide du praticien des enquĂȘtes internationales”, ClĂ©mentine DUVERNE, StĂ©phane de NAVACELLE, Sarah REILLY et Julie ZORRILLA, Global Investigations Review, 5e Ă©dition, 2021. Les fondamentaux de l’enquĂȘte interne en matiĂšre pĂ©nale », Princessa FOUDA et Julie ZORRILLA, Magazine Compliances, janvier 2021. Que reste-t-il de la confidentialitĂ© des Ă©changes avocat-client ? », StĂ©phane de NAVACELLE, La Lettre des Juristes, Eclairage, septembre 2020, n°68, Animation RĂ©alisation Coordination AttachĂ©e de production HaKeRJ. 100 236 157 25 197 392 55 62 385

arrĂȘt ordre des avocats au barreau de paris