Letitre III du livre I er de la premiĂšre partie du code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle est complĂ©tĂ© par un chapitre V ainsi rĂ©digĂ© : « Chapitre V « Dispositions particuliĂšres relatives Ă  certaines utilisations d’. Ɠuvres orphelines « Art. L. 135-1.– Sont soumises au prĂ©sent chapitre : « 1° Les . Ɠuvres orphelines, au sens de l’article L. 113-10, qui ont Ă©tĂ©
Les caractĂšres de l'invention brevetable Fiche - 2 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle Il faut que l'invention rĂ©unisse 4 critĂšres pour ĂȘtre brevetable un caractĂšre technique, un Ă©lĂ©ment de nouveautĂ©, une activitĂ© inventive et une application industrielle L. 611- 10 CPI. On a dans ce 1er alinĂ©a les 4 critĂšres de dĂ©finition de l'invention. Cet article poursuit en... Les droits attachĂ©s au brevet Fiche - 2 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle L'Ă©tendue de la protection est liĂ©e Ă  la nature et au contenu de la revendication. C'est la rĂ©daction des revendications qui dĂ©termine par rapport Ă  la description qui est faite de l'invention, la protection. La revendication est un Ă©lĂ©ment crucial du droit d'exploitation. Le droit... L'objet du droit d'auteur Fiche - 2 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle Le droit d'auteur est un rĂ©gime de propriĂ©tĂ© littĂ©raire et artistique, il vise Ă  protĂ©ger les crĂ©ations originales des auteurs et a pour objet de rĂ©gir l'appropriation des oeuvres de l'esprit. Il convient de s'intĂ©resser Ă  la maniĂšre dont on acquiert la propriĂ©tĂ© d'une oeuvre de l'esprit, de... Les formalitĂ©s applicables aux inventions des salariĂ©s Fiche - 2 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle C'est le Code de propriĂ©tĂ© intellectuelle qui prĂ©voit une procĂ©dure. Celle-ci est lĂ  pour dĂ©terminer de quel type d'invention il s'agit afin de dĂ©terminer les droits des parties. C'est une procĂ©dure soumise Ă  l'initiative du salariĂ© et Ă  une rĂ©ponse de l'employeur. L'article L 611-7 du... Les inventions hors mission des salariĂ©s Fiche - 1 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle Parmi les inventions hors mission, certaines ne peuvent ĂȘtre attribuĂ©s Ă  l'employeur et d'autres peuvent l'ĂȘtre. Les inventions hors missions non attribuables Ă  l'employeur. Le salariĂ© va inventer alors qu'il n'a aucune mission inventive permanente dans le cadre de son contrat de travail et qu'il... Les droits moraux attribuĂ©s Ă  l'auteur Fiche - 1 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle La catĂ©gorie des droits moraux est qualifiĂ©e par une partie de la doctrine comme Ă©tant des droits extra patrimoniaux. Pour l'autre partie de la doctrine, ce sont des droits transmissibles Ă  cause de mort, il s'agit d'une servitude perpĂ©tuelle accordĂ©e Ă  l'auteur et Ă  ses ayants droits sur le... Les titulaires du droit d'auteur - publiĂ© le 19/07/2016 Fiche - 2 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle La qualitĂ© d'auteur appartient selon l'article L. 113-1 du Code de propriĂ©tĂ© intellectuelle Ă  celui sous le nom de qui l'oeuvre est divulguĂ©e. Cela instaure une prĂ©somption de la titularitĂ© de l'oeuvre qui est rĂ©fragable on peut apporter la preuve contraire qui dĂ©pend de la divulgation sous son... Le contrat d'Ă©dition - publiĂ© le 19/07/2016 Fiche - 3 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle Il s'agit d'un contrat emblĂ©matique du droit d'auteur. Ce contrat d'Ă©dition au dĂ©part Ă©tait prĂ©vu pour l'Ă©dition littĂ©raire. Aujourd'hui le contrat d'Ă©dition s'applique Ă  n'importe quelle oeuvre. L'article L 132-1 du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle dĂ©finit le contrat d'Ă©dition.... Dispositions gĂ©nĂ©rales de l'exploitation contractuelle des droits d'auteur Fiche - 2 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle Ce sont des dispositions gĂ©nĂ©rales applicables Ă  toute exploitation des droits. Le premier principe est l'interdiction de cession globale des oeuvres futures d'un auteur. Un auteur ne peut pas par contrat cĂ©der Ă  l'autre partie toutes les oeuvres futures oĂč une partie des oeuvres futures de... Les droits patrimoniaux de l'auteur Fiche - 2 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle L'article L 122-1 du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle Ă©nonce que le droit d'exploitation appartenant Ă  l'auteur comprend le droit de reprĂ©sentation et le droit de reproduction. Les droits patrimoniaux sont fondĂ©s sur un droit d'exploitation qui est accordĂ© Ă  l'auteur. Le droit d'exploitation... Le champ d'application du rĂ©gime des inventions de salariĂ©s Fiche - 2 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle Les dispositions particuliĂšres s'appliquent aux travailleurs titulaires d'un contrat de travail et ayant rĂ©alisĂ© une invention lors de l'exĂ©cution de ce contrat de travail. Ce droit spĂ©cial s'applique pendant toute la durĂ©e du contrat de travail. Le salariĂ© inventeur peut rĂ©aliser une invention... La prohibition des discriminations Ă  l'embauche Fiche - 3 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle Le Code du travail donne une liste limitative des discriminations Ă  l'embauche ou pour l'accĂšs Ă  un stage. On a eu un Ă©largissement de la notion de discrimination. On trouve cette liste Ă  l'article L. 1132-1, il y a par exemple les discriminations en raison de l'origine, du sexe, des mƓurs,... Protection of works as attached to the commercial circulation on material media. Fiche - 1 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle The first copyright law in the United States was called the Copyright Act. In 1790, works were protected for a period of 14 years, and the protection was renewable once if the author is still alive at the end of that term. In fact, the Copyright Act is copied almost verbatim from the Statute of... Analyse du jugement du TGI du 21 octobre 2008 sur les marques Fiche - 3 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle La sociĂ©tĂ© LancĂŽme Parfums et BeautĂ© & Cie est titulaire des marques suivantes lesquelles dĂ©signent notamment les produits de parfumerie en classe 3 - la marque communautaire verbale Hypnose n° 004173621 dĂ©posĂ©e le 23 dĂ©cembre 2004, - la marque française... La propriĂ©tĂ© industrielle - publiĂ© le 22/02/2008 Fiche - 2 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle Cours semi-rĂ©digĂ© de droit 2Ăšme annĂ©e de BTS Assistante de Direction abordant la propriĂ©tĂ© industrielle. Le droit protĂšge l'exercice d'une personne physique ou morale, peut dĂ©tenir sur un bien meuble ou immeuble on appelle ce droit le droit de propriĂ©tĂ©. Les droits de propriĂ©tĂ© industrielle Fiche - 3 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle Cours de droit Terminale relatif aux droits de propriĂ©tĂ© industrielle. Les droits de propriĂ©tĂ© industrielle sont des droits exclusifs d'exploitation. GrĂące Ă  ces droits, l'entreprise attire et retient sa clientĂšle. GrĂące Ă  ces droits, l'entreprise restreint la concurrence. Droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle droit moral Fiche - 4 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle Le droit moral a pour fonction 1Ăšre de protĂ©ger les intĂ©rĂȘts moraux qui sont en relation dans le cercle du sujet de droit. Le droit patrimonial peut avoir pour sujet le sujet 1er, mais aussi son ayant droit ... Le sujet du droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle Fiche - 4 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle Cours de droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle traitant du sujet des droits de la propriĂ©tĂ© intellectuelle droit d'auteur et ses droits voisins, droit des brevets et droit des marques. Les procĂ©dures de protection de la propriĂ©tĂ© intellectuelle Fiche - 3 pages - PropriĂ©tĂ© intellectuelle Cours de droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle traitant des procĂ©dures de protection des diffĂ©rents droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle Ă  savoir le droit d'auteur et ses droits voisins, droit des brevets et droits des marques.
Telsera le cas en prĂ©sence d’une Ɠuvre collective (articles L. 113-2 et L. 113-5 du code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle) ou d’un logiciel créé par un salariĂ© dans l’exercice de ses fonctions d’aprĂšs les instructions de l’employeur (article L. 113-9).
cas de cession du droit d'exploitation, lorsque l'auteur a subi un prĂ©judice de plus de sept douziĂšmes dĂ» Ă  une lĂ©sion ou Ă  une prĂ©vision insuffisante des produits de l'Ɠuvre, il peut provoquer la rĂ©vision des conditions de prix du contrat. Cette demande ne peut ĂȘtre formĂ©e que dans le cas oĂč l'Ɠuvre a Ă©tĂ© cĂ©dĂ©e moyennant une rĂ©munĂ©ration forfaitaire. La lĂ©sion est apprĂ©ciĂ©e en considĂ©ration de l'ensemble de l'exploitation par le cessionnaire des Ɠuvres de l'auteur qui se prĂ©tend lĂ©sĂ©. a droit Ă  une rĂ©munĂ©ration supplĂ©mentaire lorsque la rĂ©munĂ©ration proportionnelle initialement prĂ©vue dans le contrat d'exploitation se rĂ©vĂšle exagĂ©rĂ©ment faible par rapport Ă  l'ensemble des revenus ultĂ©rieurement tirĂ©s de l'exploitation par le cessionnaire. Afin d'Ă©valuer la situation de l'auteur, il peut ĂȘtre tenu compte de sa contribution. I et II sont applicables en l'absence de disposition particuliĂšre prĂ©voyant un mĂ©canisme comparable dans le contrat d'exploitation ou dans un accord professionnel applicable dans le secteur d'activitĂ©. La demande de rĂ©vision est faite par l'auteur ou toute personne spĂ©cialement mandatĂ©e par lui Ă  cet effet. dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux auteurs de logiciels. Lorsquel'oeuvre a Ă©tĂ© divulguĂ©e, l'auteur ne peut interdire : 1° Les reprĂ©sentations privĂ©es et gratuites effectuĂ©es exclusivement dans un cercle de famille ; 2° Les copi
DOCTORANTS, STAGIAIRES
 NOUVELLES RÈGLES EN PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLEArticle rĂ©digĂ© le 17 janvier 2022 par Me Laurence Huin, CĂ©line Cadoret et Adriane LouyerAucun rĂ©gime de dĂ©volution des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle n’était prĂ©vu pour les personnes telles que des stagiaires, doctorants, professeurs amenĂ©s Ă  travailler pour des structures de recherche et ne relevant ni du statut de salariĂ©, ni de celui d’agent public. Ce vide juridique mĂ©ritait donc un encadrement spĂ©cifique, notamment dans le cadre de recherches impliquant de l’intelligence artificielle oĂč de nombreux acteurs interviennent. DĂ©sormais, les nouvelles rĂšgles dispenseront les structures de recherche de nĂ©gocier des clauses de cession en ce qui concerne du moins les logiciels et inventions. NĂ©anmoins, la conclusion de conventions avec les inventeurs et crĂ©ateurs de logiciels restera nĂ©cessaire pour bĂ©nĂ©ficier de cette dĂ©volution lĂ©gale. Une simplification tout sauf simple !HabilitĂ© par l’article 44 de la loi de programmation de la recherche adoptĂ©e le 24 dĂ©cembre 2020, le gouvernement a rĂ©cemment pris une ordonnance n°2021-1658 du 15 dĂ©cembre 2021 relative Ă  la dĂ©volution des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle sur les actifs obtenus par des auteurs de logiciels ou inventeurs qui n’étaient ni des salariĂ©s, ni des agents publics, et qui Ă©taient pour autant accueillis par une personne morale rĂ©alisant de la recherche. Cette question est particuliĂšrement cruciale dans le domaine de la recherche et notamment lorsque des recherches impliquent de l’intelligence artificielle faisant intervenir de nombreux acteurs dans le dĂ©veloppement de la technologie. En effet, les rĂ©sultats issus de recherches peuvent contribuer au dĂ©veloppement de logiciels ou d’inventions dans ce domaine. Il convient donc d’étudier les conditions de dĂ©volution des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle dĂ©volus Ă  une structure rĂ©alisant de la recherche, fixĂ©es par cette nouvelle sur les rĂšgles applicables aux salariĂ©s et aux agents publics A titre liminaire, il sera notĂ© que ces nouvelles rĂšgles concernent uniquement les logiciels protĂ©geables au titre du droit d’auteur et/ou les inventions protĂ©geables au titre du droit des brevets. Les rĂšgles en matiĂšre de droit d’auteur hors logiciel restent ordonnance a pour objectif d’aligner le rĂ©gime de dĂ©volution des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle de ces personnes avec celui qui est rĂ©glementĂ© par le Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle pour les salariĂ©s et les agents publics articles L113-9, L131-3-1 du CPI et L611-7 du CPI.Pour rappel, l’article L. 113-9 du CPI prĂ©voit qu’à dĂ©faut de dispositions statutaires ou stipulations contraires plus favorables, les droits patrimoniaux sur les logiciels et leur documentation créés par des employĂ©s ou agents publics dans l’exercice de leurs fonctions ou d’aprĂšs les instructions de leur employeur sont dĂ©volus Ă  l’employeur ou Ă  l’Etat combinaison des articles L113-9 et L131-3-1 du CPI.Le nouvel article L. 113-9-1 a pour objectif d’aligner ce mĂȘme rĂ©gime de dĂ©volution automatique des droits patrimoniaux sur les logiciels et leur documentation pour les personnes qui ne sont ni des salariĂ©s, ni des agents retrouve un rĂ©gime semblable pour une invention, c’est-Ă -dire un produit ou un procĂ©dĂ© qui apporte une nouvelle solution technique Ă  un problĂšme technique donnĂ© » 1, protĂ©geable par le droit des brevets. Lorsque des salariĂ©s ou des agents publics crĂ©ent des inventions protĂ©geables au titre de droits de propriĂ©tĂ© industrielle brevets dans le cadre de l’exĂ©cution d’un contrat de travail comportant une mission inventive qui correspond Ă  leurs fonctions effectives, soit d’études et de recherches et qui leur sont explicitement confiĂ©es, elles appartiennent en consĂ©quent Ă  leur employeur article L611-7 du Code de la santĂ© publique. Cette rĂšgle sera Ă©galement intĂ©grĂ©e au sein d’un nouvel article pour accorder cette dĂ©volution Ă  des personnes ne relevant ni du salariat, ni du statut des agents sont les personnes concernĂ©es par ce nouveau rĂ©gime de dĂ©volution des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle ?Cette ordonnance prĂ©voit que sont concernĂ©es les personnes ou inventeurs qui ne relĂšvent pas des articles et du Code de la propriĂ©tĂ© au JO du 16 dĂ©cembre 2021, le rapport au PrĂ©sident de la RĂ©publique relatif Ă  cette ordonnance dresse une liste non exhaustive des personnes visĂ©es par cette ordonnance et notamment les stagiaires, doctorants Ă©trangers et professeurs ou directeurs Ă©mĂ©rites, et qui exercent des missions au sein et avec les moyens d’une personne morale de droit public ou de droit privĂ© rĂ©alisant de la recherche ».De son cĂŽtĂ©, la Commission des affaires culturelles et de l’éducation, dans son rapport relatif au projet de loi de programmation de la recherche Ă©voquait de maniĂšre un peu plus large les doctorants » et non les seuls doctorants Ă©trangers et les boursiers Ă©trangers ».On comprend que l’utilisation du terme notamment » dans le rapport au PrĂ©sident de la RĂ©publique implique que cette liste ne soit pas exhaustive et comprend donc toute personne qui ne relĂšverait pas du rĂ©gime du salariat ou du statut de l’agent formulation large de la notion de structure rĂ©alisant de la recherche » Ni l’ordonnance, ni la loi de programmation de recherche ne dĂ©finissent le pĂ©rimĂštre des entitĂ©s qui peuvent ĂȘtre concernĂ©es et bĂ©nĂ©ficier de ce nouveau rĂ©gime, l’ordonnance indiquant seulement que ce sont des personnes morales de droit public ou de droit privĂ© rĂ©alisant de la recherche ».Des prĂ©cisions auraient Ă©tĂ© souhaitĂ©es sur ce point, pour savoir notamment si ces Ă©tablissements sont ceux visĂ©s au livre III du Code de la recherche Ă©tablissements publics de recherche ou Ă©tablissements publics d’enseignement supĂ©rieur et de recherche ou unitĂ©s de recherche ou encore les Ă©tablissements privĂ©s participant au service public de la recherche et qui participent nĂ©cessairement au service public de la recherche au sens de l’article du Code de la recherche ou bien si cette notion doit ĂȘtre entendue plus largement. En effet, le code de la santĂ© publique prĂ©voit par exemple que les Ă©tablissements publics de santĂ© peuvent ĂȘtre appelĂ©s Ă  assurer, en tout ou partie, une ou plusieurs missions de service public dont la recherche article du Code de la santĂ© publique.Si une incertitude persiste, il sera nĂ©anmoins notĂ© que la formulation de l’article visant Ă©galement la structure d’accueil » laisse supposer une interprĂ©tation large de la notion, sans rĂ©fĂ©rence Ă  une catĂ©gorie spĂ©cifique d’acteurs de la nombreux acteurs seront donc concernĂ©s par ces nouvelles dispositions et pourront se prĂ©valoir de cette dĂ©volution des droits, tels que les Ă©tablissements publics de santĂ© mais Ă©galement les associations de recherche par conditions de dĂ©volution des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelleOutre le fait que les personnes ne doivent pas relever des dispositions de l’article ou de l’article du CPI, les nouveaux articles et prĂ©voient certaines conditions afin que les droits soient dĂ©volus Ă  la structure d’ les logicielsIl sera nĂ©cessaire que la personne crĂ©atrice du logiciel soit accueillie dans le cadre d’une convention par une personne morale de droit privĂ© ou de droit public rĂ©alisant de la recherche » et qu’elle crĂ©e des logiciels dans le cadre de l’exercice de ses missions ou d’aprĂšs les instructions de la structure d’accueil ».Par ailleurs, la personne physique accueillie doit se trouver Ă  l’égard de la structure d’accueil dans une situation oĂč elle perçoit une contrepartie et oĂč elle est placĂ©e sous l’autoritĂ© d’un responsable de ladite structure ». Le rapport au PrĂ©sident de la RĂ©publique prĂ©citĂ© prĂ©voit que cette contrepartie peut ĂȘtre de nature financiĂšre et/ou conditions sont cumulatives et si elles ne sont pas rĂ©unies, la structure de recherche ne pourra se prĂ©valoir de la dĂ©volution lĂ©gale des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle sur les logiciels qui auront Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s par la personne accueillie. On comprend donc qu’une convention devra nĂ©cessairement ĂȘtre conclue, prĂ©cisant les missions et/ou instructions et organisant la hiĂ©rarchie ainsi que la les inventions La structure d’accueil devra Ă©tablir avec la personne une convention comportant une mission inventive qui correspond Ă  ses missions effectives, soit d’études et de recherches qui lui sont explicitement confiĂ©es ».A dĂ©faut et conformĂ©ment au 2° de l’article L611-7-1 du CPI, toutes les autres inventions rĂ©alisĂ©es appartiennent Ă  la personne physique accueillie, sauf si pendant la durĂ©e de son accueil, cette derniĂšre a rĂ©alisĂ© une invention a soit dans l’exĂ©cution de ses missions et activitĂ©s; b soit dans le domaine des activitĂ©s confiĂ©es par cette personne morale; c soit par la connaissance ou l’utilisation des techniques ou des moyens spĂ©cifiques Ă  cette personne morale, ou de donnĂ©es procurĂ©es par aux usages spĂ©cifiques en matiĂšre de brevets, l’inventeur devra en obtenir un juste prix qui, Ă  dĂ©faut d’accord avec la structure d’accueil, sera dĂ©terminĂ© par une commission de dĂ©cret en conseil d’état devra fixer les modalitĂ©s d’application de cette dĂ©volution 4° de l’article L611-7-1 du CPI, et notamment les conditions dans lesquelles la personne bĂ©nĂ©ficiera d’une contrepartie financiĂšre ainsi que celles dans lesquelles la structure rĂ©alisant de la recherche qui l’accueille, peut se faire attribuer la propriĂ©tĂ© ou la jouissance de tout ou partie des droits attachĂ©s au brevet protĂ©geant l’invention. Nous attendons en consĂ©quent la publication de ce dĂ©cret, et notamment des prĂ©cisions sur les cas listĂ©s au 2° de cet conclure, ce nouveau rĂ©gime de dĂ©volution, en faveur des structures rĂ©alisant de la recherche, permet de veiller Ă  ce que ces derniĂšres obtiennent bien les droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle sur toute crĂ©ation de logiciel ou d’invention rĂ©alisĂ©e en son sein, sans avoir Ă  Ă©tablir contractuellement de clauses de cession.
Lesconditions de dĂ©volution des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle. Outre le fait que les personnes ne doivent pas relever des dispositions de l’article L.113-9 ou de l’article L.611-7 du CPI, les nouveaux articles L.113-9-1 et L.611-7-1 prĂ©voient certaines conditions afin que les droits soient dĂ©volus Ă  la structure d’accueil.
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Cette rĂšgle lĂ©gislative permet d’entreprendre la rĂ©siliation du contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e qui est reconduit de maniĂšre tacite. La reconduction tacite d’un contrat est courante dans le secteur de la tĂ©lĂ©phonie. Ce type d’offre propose gĂ©nĂ©ralement des formules dont la durĂ©e est gĂ©nĂ©ralement de 12 ou 24 mois. Ces contrats incluent une facultĂ© de reconduction tacite Ă  l’échĂ©ance du dĂ©lai. Ce type d’engagement ne peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© durant sa durĂ©e de validitĂ© sauf dans certaines conditions. La rupture de l’engagement peut se faire Ă  l’échĂ©ance de l’assurance. L’interruption du contrat est aussi soumise Ă  des conditions techniques comme l’envoi d’une lettre recommandĂ©e avec AR. L’objectif de la loi Chatel consiste Ă  aider la relation contractuelle entre l’assurĂ© et les prestataires de services. Le dispositif remet en cause les reconductions tacites rĂ©alisĂ©es sans informer le consommateur. Ces situations peuvent aboutir Ă  un blocage concernant la relation contractuelle. Une reconduction tacite reprĂ©sente le renouvellement du contrat sans nĂ©cessairement avoir de signature du client pour valider le nouvel engagement. Dispositions et mĂ©canismes de la rĂ©siliation apportĂ©e par la loi Chatel Informer le consommateur L’article L. 136-1 du Code de la consommation introduit par la loi Chatel indique qu’un prestataire de services doit informer tous ses clients qu’ils peuvent ne pas reconduire le contrat conclu incluant une clause de reconduction tacite en leur envoyant une lettre postale ou un courrier Ă©lectronique. L’information doit ĂȘtre communiquĂ©e en respectant un dĂ©lai strict. Autre recommandation, la notification doit contenir des renseignements clairs et comprĂ©hensibles sans oublier une mise en exergue Ă  la date limite de la rĂ©siliation du contrat. La pĂ©riode d’information des consommateurs pour un contrat d’assurance doit se faire en respectant une date limite de rĂ©siliation d’au moins 15 jours avant la date anniversaire du document. Le courrier doit Ă©galement inclure l’avis de cotisation annuelle. Quand la notification parvient de maniĂšre postĂ©rieure, l’assurĂ© bĂ©nĂ©ficie d’une prorogation de 20 jours Ă  partir de la date du cachet de la poste. Quand l’assurĂ© n’est pas informĂ© sur son droit de rĂ©siliation, l’article L. 113-5-1 du Code des assurances affirme qu’il pourra rompre l’accord Ă  tout moment. La loi Chatel ne s’applique pas aux assurances vie. L’intĂ©rĂȘt du dispositif Chatel est que le consommateur est au courant du moyen de rĂ©silier son contrat Ă  l’échĂ©ance de l’offre. En profitant de cette pĂ©riode de rĂ©flexion avant l’échĂ©ance du contrat, l’assurĂ© pourra comparer les conditions d’offre avec celles de la concurrence. Quand il souhaite changer de prestataire ou simplement ne plus bĂ©nĂ©ficier du service, il dispose de suffisamment de temps pour envoyer une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception afin de rĂ©silier le contrat au prestataire actuel. Il ne faut pas oublier de rĂ©diger la missive dans des termes clairs avec comme objet RĂ©siliation de contrat et la ou les rĂ©fĂ©rences relatives aux documents. Les prestataires de services qui nĂ©gligent l’obligation d’information n’ont plus le droit au maintien du contrat. RĂ©silier Ă  tout moment un contrat en cas de dĂ©faut d’information Quand le consommateur n’a pas Ă©tĂ© informĂ© de ses droits de rĂ©siliation Ă  l’échĂ©ance du pacte, il peut gratuitement mettre un terme Ă  l’accord Ă  partir de la date de reconduction. Il suffit d’adresser une lettre recommandĂ©e sans avoir de prĂ©avis ni de pĂ©nalitĂ©s. La rĂ©siliation de contrat se fait Ă  partir de la demande et non de la date de reconduction. C’est pour cette raison que le contrat ne rĂ©troagit pas depuis la date de reconduction tacite du document. À titre d’exemple, pour un contrat d’abonnement Internet reconduit au 31 janvier alors que la rĂ©siliation qui a comme motif le dĂ©faut d’information est entreprise le 1er avril prend effet le 1er avril et pas le 31 janvier. Dans le cas oĂč le client entreprend sa facultĂ© de rĂ©siliation, il bĂ©nĂ©ficie du remboursement du trop-perçu du prestataire depuis un dĂ©lai de 30 jours Ă  partir de la date de rupture du contrat. Le montant du trop-perçu reprĂ©sente les sommes avancĂ©es par le consommateur. Ainsi, une cotisation annuelle d’un contrat d’assurance dont le montant des cotisations est prĂ©levĂ© avant sa rĂ©siliation devra ĂȘtre rendue au prorata de la durĂ©e effective de l’assurance. La prise en charge est rĂ©alisĂ©e en prenant compte de la dĂ©duction des montants conformes Ă  l’accomplissement de l’entente jusqu’à son Ă©chĂ©ance. La Cour de cassation estime que le client a tirĂ© profit de la prestation. Il peut par exemple s’agir du maintien de l’abonnement de chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision.
Article L.422-5 du code de la Propriété Intellectuelle) 125 RHODIA CHIMIE 422-5/S.021 RIBARDIERE Louise 422-5/PP.101 RICALENS François 422-5/PP.334 RIEU Jean 422-5/PP.278 RIEUX Michel 422-5/PP.091 RITZENTHALER Jacques 422-5/PP.181 ROBERT Jean-François 422-5/PP.337 ROCQUET Martine 422-5/PP.293 ROMAN Michel 422-5/PP.120 ROUGEMONT Bernard
Citation Cabinet Caprioli & AssociĂ©s, Une personne morale ne peut avoir la qualitĂ© d’auteur, Mise en ligne le 24 mars 2015 Par un arrĂȘt du 15 janvier 2015, la Cour de cassation prĂ©cise qu’une personne morale ne peut avoir la qualitĂ© d’auteur » au sens de l’article du code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle. La sociĂ©tĂ© TRIDIM, qui se considĂ©rait comme auteur d’un logiciel et de ses dĂ©veloppements, reprochait Ă  la sociĂ©tĂ© ORTHALIS de lui en interdire l’accĂšs. Le tribunal de grande instance de Rennes a dĂ©boutĂ© la sociĂ©tĂ© TRIDIM de ses demandes en lui interdisant de commercialiser le logiciel. La cour d’appel de Rennes infirme le jugement en faisant application de l’article L. 113-1 du code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle, selon lequel la qualitĂ© d’auteur appartient, sauf preuve contraire, Ă  celui ou Ă  ceux sous le nom de qui l’Ɠuvre est divulguĂ©e ». Elle considĂšre que la sociĂ©tĂ© TRIDIM est le seul auteur des logiciels, dĂšs lors que leur dĂ©veloppement est le fruit du travail de ses associĂ©s ». La Cour de cassation casse l’arrĂȘt en estimant, au visa de l’article L. 113-1, qu’une personne morale ne peut avoir la qualitĂ© d’auteur ». Cet arrĂȘt illustre le principe selon lequel l’Ɠuvre, qui porte l’empreinte de la personnalitĂ© de l’auteur, est l’expression d’un acte de crĂ©ation rĂ©alisĂ© par une personne physique. Ainsi, la qualitĂ© d’auteur, doit ĂȘtre distinguĂ©e de la titularitĂ© des droits d’auteur, laquelle permet notamment d’agir en contrefaçon. Une personne morale peut ĂȘtre titulaire de droits d’auteur, par exemple, si les droits patrimoniaux lui ont Ă©tĂ© cĂ©dĂ©s, mais elle peut Ă©galement invoquer la prĂ©somption lĂ©gale prĂ©vue par le code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle en matiĂšre d’Ɠuvre collective, ou bien la prĂ©somption jurisprudentielle dans le cadre d’un procĂšs en contrefaçon. Tout d’abord, selon l’article L. 113-5 l’Ɠuvre collective est, sauf preuve contraire, la propriĂ©tĂ© de la personne physique ou morale sous le nom de laquelle elle est divulguĂ©e. Cette personne est investie des droits de l’auteur » droits patrimoniaux et moraux cf. Cass. Civ. 22 mars 2012, n° Si la personne morale est alors investie, Ă  titre originaire, des droits de l’auteur sur l’Ɠuvre collective qu’elle a initiĂ©e, elle n’a pas Ă  proprement parler la qualitĂ© d’auteur. En outre, l'exploitation par la personne morale de la contribution personnelle de l’un des divers auteurs reste subordonnĂ©e au consentement de l’auteur. Par ailleurs, c’est Ă©galement majoritairement au visa de l’article L. 113-5 que la jurisprudence reconnaĂźt la prĂ©somption suivante l'exploitation non Ă©quivoque d'une Ɠuvre par une personne physique ou morale, sous son nom et en l'absence de revendication du ou des auteurs, fait prĂ©sumer Ă  l'Ă©gard du tiers recherchĂ© pour contrefaçon, que cette personne est titulaire sur l’Ɠuvre, qu'elle soit ou non collective, du droit de propriĂ©tĂ© incorporelle de l'auteur » Cass. Civ., 10 juillet 2014, n° Enfin, en matiĂšre de logiciel, l’article L. 113-9 du code prĂ©citĂ© prĂ©voit que sauf dispositions statutaires ou stipulations contraires, les droits patrimoniaux sur les logiciels et leur documentation créés par un ou plusieurs employĂ©s dans l'exercice de leurs fonctions ou d'aprĂšs les instructions de leur employeur sont dĂ©volus Ă  l'employeur qui est seul habilitĂ© Ă  les exercer », les droits moraux restreints restent la propriĂ©tĂ© de l’auteur employĂ©. Ainsi, le code comme la jurisprudence prĂ©servent la qualitĂ© d’auteur d’une Ɠuvre, tout en prenant en compte la dimension Ă©conomique des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle, notamment pour les personnes morales, ou encore les spĂ©cificitĂ©s techniques de la crĂ©ation de logiciels qui nĂ©cessite l’utilisation d’outils informatiques. ArrĂȘt de la chambre civile de la Cour de cassation du 15 janvier 2015

ArticleL113-8. Ont la qualité d'auteur d'une oeuvre radiophonique la ou les personnes physiques qui assurent la création intellectuelle de cette oeuvre. Les dispositions du dernier alinéa de l'article L. 113-7 et celles de l'article L. 121-6 L. 121-6 sont applicables aux oeuvres radiophoniques. Article précédent : Article L113-7 Article

Chapitre 1 Introduction au droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle Qu’est-ce que la propriĂ©tĂ© intellectuelle ? La propriĂ©tĂ© intellectuelle PI dĂ©signe l’ensemble des droits portant sur les crĂ©ations, telles que notamment les inventions, les Ɠuvres littĂ©raires et artistiques, les dĂ©nominations, les titres, les logos, les images ou le design etc. Les droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle protĂšgent les intĂ©rĂȘts de leurs titulaires inventeurs, dĂ©posants
 en leur confĂ©rant des droits de propriĂ©tĂ© exclusifs sur leurs crĂ©ations. Plusieurs droits peuvent coexister sur une mĂȘme crĂ©ation. Par exemple, un logo peut ĂȘtre protĂ©gĂ© par le droit d’auteur, mais Ă©galement par le droit des marques. Le droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle se divise en deux branches ‱ la propriĂ©tĂ© industrielle brevets, marques, dessins et modĂšles, indications gĂ©ographiques, obtentions vĂ©gĂ©tales et topographies de produits semi-conducteurs ; ‱ la propriĂ©tĂ© littĂ©raire et artistique droits d’auteur, droits voisins, droits sui generis des producteurs de bases de donnĂ©es. Le cadre lĂ©gislatif et rĂ©glementaire applicable dans cette matiĂšre est regroupĂ© dans le Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle CPI. Que protĂšge le droit d’auteur ? Le droit d’auteur protĂšge toutes les Ɠuvres de l’esprit, quels qu’en soient le genre, la forme d’expression, la destination ou le mĂ©rite. Le critĂšre fondamental est celui de l’originalitĂ©, entendue comme l’empreinte de la personnalitĂ© de son auteur ». La protection par le droit d’auteur confĂšre au titulaire une exclusivitĂ© sur le droit d’autoriser ou d’interdire l’utilisation ou la rĂ©utilisation de son Ɠuvre. Le droit d’auteur est le droit des crĂ©ateurs. L’article du CPI prĂ©voit que l’auteur d’une Ɠuvre de l’esprit jouit sur cette Ɠuvre, du seul fait de sa crĂ©ation, d’un droit de propriĂ©tĂ© incorporelle exclusif et opposable Ă  tous ». Ce droit comporte deux volets ‱ les attributs d’ordre intellectuel et moral ; ‱ les attributs d’ordre patrimonial. Seuls les derniers peuvent ĂȘtre cĂ©dĂ©s ou concĂ©dĂ©s. Les droits patrimoniaux ● Champ Ces droits permettent d’organiser l’exploitation de l’Ɠuvre et de prĂ©voir la rĂ©munĂ©ration des titulaires de droits. Ils se dĂ©composent de la façon suivante ‱ droit de reprĂ©sentation et de communication communication directe de l’Ɠuvre au public quel que soit le procĂ©dĂ© radio, TV, site web
 ; ‱ droit d’adaptation et de reproduction fixation matĂ©rielle de l’Ɠuvre sur un support, pour une communication indirecte au public supports numĂ©riques, analogiques, papier
. ● DurĂ©e 70 ans aprĂšs la mort de l’auteur ou du dernier coauteur ou aprĂšs la premiĂšre publication pour les Ɠuvres anonymes, pseudonymes, et collectives peuvent s’ajouter les prorogations de guerre vues aux articles L. 123-8 et L. 123-9 du CPI. ● Domaine public À l’expiration de cette pĂ©riode de 70 ans, la crĂ©ation tombe dans le domaine public » et peut ĂȘtre librement utilisĂ©e et rĂ©utilisĂ©e sous rĂ©serve du respect du droit moral. Les droits moraux Ils sont perpĂ©tuels, inaliĂ©nables, imprescriptibles, insaisissables, absolus. Le droit moral est composĂ© des droits suivants ‱ droit de divulgation c’est l’auteur qui divulgue le premier l’Ɠuvre au public la divulgation peut prendre plusieurs formes, par exemple, la signature du contrat avec l’auteur atteste gĂ©nĂ©ralement que ce dernier a acceptĂ© la divulgation ; ‱ droit de paternitĂ© citation du nom de l’auteur et de sa qualitĂ© droit transmis aux hĂ©ritiers ; ‱ droit au respect de l’intĂ©gritĂ© de l’Ɠuvre l’Ɠuvre ne peut ĂȘtre ni altĂ©rĂ©e, ni dĂ©formĂ©e dans sa forme ou dans son esprit droit transmis aux hĂ©ritiers ; ‱ droit de repentir ou de retrait l’auteur peut faire cesser l’exploitation ou en modifier les conditions. Que protĂšgent les droits voisins ? Les droits voisins du droit d’auteur sont reconnus au profit ‱ des artistes interprĂštes ; ‱ des producteurs de phonogrammes et de vidĂ©ogrammes ; ‱ des entreprises de communication audiovisuelle. Ceux-ci jouissent d’un droit exclusif qui leur donne la possibilitĂ© d’autoriser ou d’interdire l’utilisation et l’exploitation de leur prestation et de prĂ©tendre Ă  une rĂ©munĂ©ration en contrepartie de leur autorisation. Quel lien existe-t-il entre la propriĂ©tĂ© matĂ©rielle et la propriĂ©tĂ© intellectuelle d’une Ɠuvre ? La propriĂ©tĂ© matĂ©rielle de l’Ɠuvre n’emporte pas le transfert des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle. Le propriĂ©taire matĂ©riel d’une Ɠuvre ne disposera pas des droits sur l'oeuvre s’ils ne lui ont pas Ă©tĂ© transmis par l’auteur ou le titulaire des droits. De mĂȘme, il ne pourra pas autoriser ou interdire une reproduction ou une utilisation d’une Ɠuvre s’il n’en est pas l’auteur ou s’il n’a pas reçu ces droits et autorisations de la part du titulaire de droits. Qu’est-ce qu’une Ɠuvre collective ? L’Ɠuvre collective est dĂ©finie par l’article L. 113-2 du CPI Est dite collective l’Ɠuvre créée sur l’initiative d’une personne physique ou morale qui l’édite, la publie et la divulgue sous sa direction et son nom et dans laquelle la contribution personnelle des divers auteurs participant Ă  son Ă©laboration se fond dans l’ensemble en vue duquel elle est conçue, sans qu’il soit possible d’attribuer Ă  chacun d’eux un droit distinct sur l’ensemble rĂ©alisĂ©. » Une fois l’Ɠuvre identifiĂ©e comme Ă©tant collective, elle bĂ©nĂ©ficie d’un rĂ©gime juridique spĂ©cifique prĂ©voyant que la personne physique ou morale sous le nom de laquelle l’Ɠuvre est divulguĂ©e est titulaire des droits d’auteur qui y sont attachĂ©s CPI, art. L. 113-5. Il conviendra toutefois de bien obtenir une cession de droits pour tout Ă©lĂ©ment exemple photographie ou illustration prĂ©existant non rĂ©alisĂ© spĂ©cifiquement et intĂ©grĂ© dans le document final. Les brochures, bases de donnĂ©es et autres contenus de ce type dont l’Administration a eu l’initiative, qu’elle Ă©dite, publie et divulgue, peuvent notamment entrer dans ce cadre. Quelles sont les rĂšgles applicables Ă  l’administration en matiĂšre de droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle ? L’Administration ne bĂ©nĂ©ficie pas de prĂ©rogatives particuliĂšres en matiĂšre de droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle. Le Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle s’applique pleinement aux personnes publiques et Ă  l’Administration en gĂ©nĂ©ral. L’État est bien une personne morale titulaire de droits et utilisatrice de contenus. Le juge compĂ©tent en matiĂšre de litiges relatifs Ă  la propriĂ©tĂ© intellectuelle est le juge judiciaire, mĂȘme lorsque la personne publique est partie Ă  la procĂ©dure et mĂȘme si le litige se rapporte Ă  un marchĂ© public. yj4CE3n. 321 370 245 388 396 54 49 213 164

article l 113 5 code de la propriété intellectuelle