OcĂ©ans Indien, Atlantique et Pacifique, MĂ©diterranĂ©e, Mer rouge ClĂ© d'identification 2 Ă©cailles prĂ©frontalesMuseau court et arrondiDossiĂšre fortement bombĂ©e constituĂ©e d'Ă©cailles juxtaposĂ©esDossiĂšre brunĂątre, grisĂątre ou verdĂątre plus ou moins foncĂ©ePetites dentelures sur bord de la mĂąchoire infĂ©rieure Noms Autres noms communs français Tortue franche, tortue comestible, chĂ©lonĂ©e marine, chĂ©lonĂ©e franche, cochon de mer,tĂŽti blan, tĂŽti vĂ© Antilles françaises Noms communs internationaux Green sea turtle, common green turtle GB, Tortuga verde, tortuga blanca E Synonymes du nom scientifique actuel Testudo japonica Thunberg, 1787Testudo marina vulgaris LacepĂšde, 1788Chelone mydas Brongniart, 1805Chelonia mydas japonica Mertens & MĂŒller, 1928 Distribution gĂ©ographique OcĂ©ans Indien, Atlantique et Pacifique, MĂ©diterranĂ©e, Mer rouge Zones DORIS â Indo-Pacifique, â CaraĂŻbes, â Atlantique Nord-Ouest, â Europe cĂŽtes françaises, â [MĂ©diterranĂ©e française], â [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises], â [Mer Rouge], â [Guyane française] La tortue verte visite les eaux de Terre-Neuve, du nord de l'Irlande, du sud du Japon, de l'Argentine, de l'Afrique du Sud, du nord de la Nouvelle-ZĂ©lande. On la rencontre Ă©galement dans les eaux tropicales de l'ocĂ©an Atlantique CaraĂŻbes, Guyane, golfe du Mexique, de l'ocĂ©an Pacifique PolynĂ©sie et de l'ocĂ©an Indien. Elle est parfois observĂ©e en MĂ©diterranĂ©e le long des cĂŽtes ouest de l'Afrique du Nord. L'Ă©tude de Guy Oliver du "RĂ©seau Tortues marines de MĂ©diterranĂ©e française" fait Ă©tat de six observations au large des cĂŽtes françaises. On la retrouve Ă©galement en Mer rouge notamment sur les herbiers de Abu Dabbab. La tortue verte est parfois de passage dans les eaux de l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon, des provinces maritimes canadiennes, ainsi que dans celles des rĂ©gions cĂŽtiĂšres de la Nouvelle-Angleterre entre juin et novembre. Biotope La tortue verte est prĂ©sente dans les ocĂ©ans et les mers du monde dont la tempĂ©rature de l'eau dĂ©passe les 20 degrĂ©s des premiĂšres annĂ©es des juvĂ©niles est peu connu. La tortue verte frĂ©quente des zones pĂ©lagiques* jusqu'Ă ce qu'elle atteigne une taille de 20 Ă 25 cm 1ere Ă©tape du cycle de vie. Elle poursuit son dĂ©veloppement en se dirigeant vers des zones benthiques* prĂšs des cĂŽtes parmi les mangroves et les herbiers 2Ăšme Ă©tape du cycle de vie. Elle va alors rechercher des habitats oĂč les herbiers dominent. On la rencontre Ă©galement dans des habitats souvent liĂ©s Ă la prĂ©sence de rĂ©cifs coralliens, d'estuaires ou de lagons. Description La tortue verte est la plus connue des tortues marines. Sa morphologie est variable en fonction de sa zone carapace ou dossiĂšre* des femelles adultes mesure entre 78 cm et 139 cm, celle des mĂąles est plus petite, leur taille varie entre 71 cm et 104 poids moyen se situe aux alentours de 160 kg. Certains spĂ©cimens peuvent peser jusqu'Ă 400 kg. La dossiĂšre est fortement bombĂ©e, elle est en forme de cĆur. Sa partie dorsale est constituĂ©e d'Ă©cailles juxtaposĂ©es 5 plaques centrales, 4 paires de plaques latĂ©rales ou costales et 12 paires de plaques marginales en forme de galet. Les premiĂšres costales latĂ©rales ne sont pas en contact avec l'Ă©caille nuchale*. La carapace des adultes est de couleur brunĂątre, grisĂątre ou verdĂątre plus ou moins foncĂ©e. La dossiĂšre des jeunes est striĂ©e de marques claires, celle des subadultes est de couleur acajou clair, les Ă©cailles sont entourĂ©es de jaune sur les plastron* est large, il est de couleur blanc jaunĂątre ; il est constituĂ© de 2 carĂšnes longitudinales et de 4 paires d'Ă©cailles cou de la tortue verte est court. Sa tĂȘte est petite et non rĂ©tractable. Elle est de couleur grisĂątre Ă verdĂątre. Son museau est court et de forme arrondie, son bec est fort et denticulĂ©. La tĂȘte prĂ©sente deux Ă©cailles prĂ©frontales, sĂ©parĂ©es d'une grande fronto-pariĂ©tale par une petite frontale. Les yeux sont grands, ils sont en forme d'amande. Le crĂąne ne possĂšde aucune fenĂȘtre temporale*. On note la prĂ©sence de petites dentelures sur le bord de la mĂąchoire pattes sont grandes et larges, elles sont recouvertes de grandes Ă©cailles allongĂ©es encerclant un ensemble d'Ă©cailles plus petites. Elles sont de couleur grisĂątre sur le dessus et crĂšme Ă jaune pĂąle sur le dessous. En forme de nageoires, elles sont parfaitement adaptĂ©es Ă la natation et sont dotĂ©es d'une griffe queue est reliĂ©e par une peau souple aux pattes et Ă la dossiĂšre. Celle des mĂąles est large et trĂšs longue; elle a la particularitĂ© d'ĂȘtre prĂ©hensile et kĂ©ratinisĂ©e; celle des femelles est plus petite et plus fine. EspĂšces ressemblantes La tortue verte possĂšde une cousine dans le Pacifique et sur la cĂŽte est du continent amĂ©ricain, Chelonia agassizii, la chĂ©lonĂ©e franche du Pacifique il s'agit en fait d'une sous-espĂšce Chelonia mydas agassizi. Sa taille et son poids sont nettement infĂ©rieurs 65 Ă 120 cm, pour un poids n'excĂ©dant pas les 150 kg. Elle diffĂšre Ă©galement de par sa couleur plus sombre, parfois noire. Ce qui lui a valu le surnom de tortue noire. Sa carapace est tachĂ©e de brun clair ou d'olive. La dossiĂšre est souvent plus haute et plus courbĂ©e que chez Chelonia mydas. Son Ćil est plus petit. Les juvĂ©niles sont de couleur brun foncĂ© Ă bleu sombre. Le plastron est blanc comme le dessous des chĂ©lonĂ©e Ă dos plat Natator depressus est Ă©galement assez semblable Ă la tortue verte. Cependant, on ne la rencontre que dans le nord des cĂŽtes australiennes et de la Nouvelle-GuinĂ©e. La carapace est plate, les plus grands individus mesurent 100 cm, pour un poids de 70 kg. Les premiĂšres costales ne sont pas en contact avec la nuchale. Sa couleur est grise Ă gris verdĂątre. Son plastron est blanc crĂšme sans taches. Contrairement Ă Chelonia mydas, elle pond ses Ćufs de jour et possĂšde un rĂ©gime alimentaire plus carnivore composĂ© d'invertĂ©brĂ©s. Alimentation Le rĂ©gime alimentaire varie avec l'Ăąge de la tortue verte. Elle est d'abord carnivore dans sa jeunesse, sa nourriture est alors constituĂ©e de petits invertĂ©brĂ©s, d'alevins de poissons, d'Ćufs de poissons, de mĂ©duses et de zooplancton*. Elle devient par la suite herbivore, elle broute les prairies sous-marines. La digestion aquatique est comparable Ă celle des ruminants. Lorsqu'elle ingĂšre des vĂ©gĂ©taux phanĂ©rogames marines, elle absorbe Ă©galement tout une faune constituĂ©e de crustacĂ©s, de mollusques, de mĂ©duses et d'Ă©ponges. Son alimentation manque de calcium et de vitamines D, on suppose qu'elle compense ce manque lorsqu'elle est sur le sable exposĂ©e aux rayons UV du soleil. Reproduction - Multiplication Les tortues vertes atteignent leur maturitĂ© sexuelle entre 18 et 30 ans. Cette maturitĂ© est variable en fonction de la zone d'origine des animaux. Les femelles peuvent parfois rejeter les mĂąles trop entreprenants en leur infligeant de profondes morsures dans le cou. Elles se maintiennent parfois Ă la verticale pour empĂȘcher l'accouplement. D'autres encore protĂšgent leur cloaque* Ă l'aide de leur pattes postĂ©rieures, empĂȘchant ainsi toute intromission. Lorsque la femelle sera enfin disposĂ©e Ă accepter ses avances, le mĂąle mordillera les parties du corps les plus sensibles de la femelle. A l'aide de ses puissantes griffes, il va assurer son Ă©treinte amoureuse en s'accrochant aux plaques marginales. Il ne lui reste plus qu'Ă diriger son pĂ©nis vers le cloaque de la femelle. L'acte peut durer plusieurs heures, peut se dĂ©rouler en surface ou en eaux profondes. Les prĂ©tendants peuvent parfois se bousculer et entraĂźner ainsi dans l'accouplement la noyade de la femelle. L'accouplement en surface se fait gĂ©nĂ©ralement en douceur, le mĂąle posant alors dĂ©licatement ses pattes sur la carapace ou la tĂȘte de la femelle possĂšde une spermathĂšque*, un seul rapport peut lui permettre de fĂ©conder ses Ćufs toute une saison. Les Ćufs grossissent dans des oviductes* sĂ©parĂ©s, permettant ainsi une croissance et des pontes dĂ©calĂ©es par quinzaine. Les pontes sont observables dans les CaraĂŻbes de mai Ă octobre. Sur l'Ăźle Ascension, les pontes s'Ă©chelonnent de juillet Ă dĂ©cembre. La ponte se dĂ©roule principalement la nuit, Ă marĂ©e haute, en bordure de vĂ©gĂ©tation. A l'aide de ses pattes avant la femelle creuse une cuvette aussi grande que son corps; avec ses pattes arriĂšre, elle rĂ©alise le nid destinĂ© Ă recevoir les Ćufs. La tortue verte va pondre en moyenne une centaine d'Ćufs par sĂ©ries de deux ou quatre. Ces derniers sont ronds et mesurent 45 mm de diamĂštre. Un mucus accompagne la ponte et s'Ă©coule Ă mĂȘme le nid. Par un mouvement alternatif de ses pattes arriĂšre, la femelle rebouche le nid. Enfin, Ă l'aide des nageoires, elle va projeter du sable pour masquer les traces de son passage. L'opĂ©ration complĂšte de la ponte dure prĂšs d'une heure et demie. Son retour en mer peut ĂȘtre long et pĂ©riode d'incubation dure de 48 Ă 74 jours, elle est Ă©troitement liĂ©e au climat et Ă la tempĂ©rature du sol. Les juvĂ©niles naissent avec une carapace gris-bleu foncĂ© dotĂ©e de marginales bordĂ©es de blanc. Les Ă©cailles des pattes sont blanches. Le plastron et le dessous des pattes sont blancs tachetĂ©s de noir.De nombreux prĂ©dateurs attendent avec impatience les nouveaux-nĂ©s crabes, mammifĂšres, oiseaux et requins. La plupart des petits meurent dĂšs les premiers mois. Vie associĂ©e La carapace des tortues vertes est souvent recouverte d'algues, de balanes, voire de parasites, certaines tortues ont alors recours aux stations de nettoyage et peuvent se faire aider par des multitudes de petits poissons sont parfois observĂ©es accompagnĂ©es de rĂ©moras rayĂ©s Echeneis naucrates. Divers biologie La tortue verte accomplit de grandes migrations transocĂ©aniques qui peuvent atteindre 2000 km pour rejoindre ses sites de ponte. Elle est capable d'utiliser l'information des champs magnĂ©tiques pour se dĂ©placer et acquĂ©rir Ă l'Ăąge adulte une "carte magnĂ©tique" du milieu dans lequel elle Ă©volue. Elle est donc capable de percevoir les variations de l'inclinaison gĂ©omagnĂ©tique, les diffĂ©rentes intensitĂ©s du champ magnĂ©tique qu'elle traverse sur sa route migratoire et la combinaison unique, en chaque point de son trajet, de ces deux composantes. La perception du champ magnĂ©tique n'est pas l'unique outil » utilisĂ© par la tortue pour s'orienter dans ses migrations, elle utilise Ă©galement entre autre les courants. Informations complĂ©mentaires La tortue verte a souffert d'une surexploitation mondiale. MĂȘme si de nombreuses conventions la protĂšgent aujourd'hui voir EspĂšces rĂ©glementĂ©es, elle reste encore chassĂ©e pour sa dossiĂšre, sa peau, sa graisse verte et ses cartilages ingrĂ©dients de la soupe Ă la tortue.L'Histoire des aventuriers flibustiers, publiĂ©e Ă Paris en 1686 par Alexandre-Olivier Exmelin ou Exquemelin, est le grand texte classique français sur la flibuste. Il y dĂ©crit que la graisse et la chair de tortues vertes Ă©taient alors rĂ©putĂ©es pour leur bon goĂ»t et leurs vertus curatives. Il relate dans son ouvrage comment des flibustiers, rescapĂ©s de naufrages en Martinique auraient survĂ©cu en se nourrissant de la graisse des tortues. Selon Jean Baptiste Du Tertre religieux dominicain et botaniste français l'huile serait excellente dans le "traitement des dĂ©bilitĂ©s de nerfs, des gouttes sciatiques et pour toute les fluxions froides".D'autres menaces affectent Ă©galement les tortues vertes Ăric Delcroix du rĂ©seau des tortues marines a dĂ©montrĂ© dans son Ă©tude de 2003 que les captures accidentelles liĂ©es Ă la pĂȘche Ă©taient probablement une des plus importantes causes de mortalitĂ© hameçons, filets, casiers âŠ. Le braconnage et la destruction des habitats constituent Ă©galement des menaces tortue verte compte de nombreux prĂ©dateurs Ă tous les stades de son dĂ©veloppement mangoustes, chiens, cochons, rats, crabes, oiseaux, requins et carangues. Bien d'autres menaces pĂšsent sur la survie de la tortue verte pollution, collision avec des bateaux, maladies parasitaires, dĂ©sorientation...Depuis 1991, un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral protĂšge intĂ©gralement toutes les espĂšces de tortues marines, ainsi que leurs oeufs, sur l'ensemble de l'archipel guadeloupĂ©en. En 2005, l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage Direction RĂ©gionale Outre-Mer a consolidĂ© son "Plan de Restauration des Tortues Marines des Antilles Françaises". Ses missions sont assurĂ©es depuis le 1er fĂ©vrier 2009 par l'ONCFS. Il concerne la Guadeloupe et la Martinique. Le plan cible entre autre la tortue verte et vise Ă mettre en place des mesures destinĂ©es Ă augmenter sensiblement les effectifs des diffĂ©rentes "sous-populations" de tortues vertes nidifiant aux Antilles françaises. Tout cela passe par l'augmentation de la croissance du nombre de femelles sur les principales plages de ponte dĂ©jĂ identifiĂ©es et par la recolonisation de l'ensemble des sites favorables Ă la nidification de l'espĂšce au rythme biologique de l'espĂšce. Le deuxiĂšme objectif du plan cible des augmentations de population sur les zones d'alimentation. Ce plan d'action contribue fortement Ă rĂ©duire tous les types de menaces qui pĂšsent sur la survie de la tortue verte aux Antilles françaises. RĂ©glementation La tortue verte est strictement protĂ©gĂ©e aux Antilles françaises par plusieurs arrĂȘtĂ©s - l'arrĂȘtĂ© du 2 octobre 1991 fixant la liste des tortues marines protĂ©gĂ©es dans le dĂ©partement de la Guadeloupe,- l'arrĂȘtĂ© du 16 mars 1993 fixant la liste des tortues marines protĂ©gĂ©es dans le dĂ©partement de la tout temps la destruction ou l'enlĂšvement des Ćufs et des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l'enlĂšvement, la naturalisation ou, qu'ils soient vivants ou morts, le transport, le colportage, l'utilisation, la mise en vente, la vente ou l'achat de spĂ©cimens sont interdits. Aujourd'hui les tortues marines et leurs habitats sont protĂ©gĂ©s par l'arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 14 octobre 2005. Cet arrĂȘtĂ© se substitue aux arrĂȘtĂ©s locaux de protection ; il fixe la liste des tortues marines protĂ©gĂ©es sur le territoire national et les modalitĂ©s de leur tortue verte est Ă©galement protĂ©gĂ©e par plusieurs conventions internationales ratifiĂ©es par la France- Convention de Washington 1973 sur le commerce international des espĂšces de faune et de flore menacĂ©es d'extinction CITES,- Convention de CarthagĂšne 1983 pour la protection et la mise en valeur du milieu marin dans la rĂ©gion des CaraĂŻbes,- Convention de Bonn 1979 sur les espĂšces migratrices appartenant Ă la faune sauvage,- Convention de Berne 1979 relative Ă la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe,- Convention de Rio 1992 sur la diversitĂ© biologique. Origine des noms Origine du nom français La tortue verte doit son nom Ă la couleur de sa graisse verte, du fait des algues qu'elle consomme. Origine du nom scientifique Chelonia vient directement du grec [chelone] = tortue,mydas analogie de la carapace avec celle de Midias de MessĂšne, inventeur reconnu de la cuirasse. Classification NumĂ©ro d'entrĂ©e WoRMS 137206 Termes scientifiques Termes en français Descriptif Embranchement Chordata ChordĂ©s Animaux Ă lâorganisation complexe dĂ©finie par 3 caractĂšres originaux tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de ChordĂ©s les Tuniciers, les CĂ©phalocordĂ©s et les VertĂ©brĂ©s. Sous-embranchement Vertebrata VertĂ©brĂ©s ChordĂ©s possĂ©dant une colonne vertĂ©brale et un crĂąne qui contient la partie antĂ©rieure du systĂšme nerveux. Classe Reptilia Reptiles Groupe paraphylĂ©tique incluant les vertĂ©brĂ©s tĂ©trapodes "rampants" Ă la peau sĂšche et Ă©cailleuse tortues, serpents, crocodiles et lĂ©zards. Ordre Testudines ChĂ©loniens Reptiles possĂ©dant une carapace dorsale, une carapace ventrale plastron, et un bec cornĂ©. Ce sont les tortues. Sous-ordre Cryptodira Cryptodires Le cou se rĂ©tracte Ă lâintĂ©rieur du corps, sous la carapace, dans un plan vertical, les vertĂšbres formant alors un S. Le bassin est libre. Famille Cheloniidae ChĂ©loniidĂ©s Tortues Ă carapace ossifiĂ©e par opposition aux tortues Ă carapace ayant la consistance du cuir. Genre Chelonia EspĂšce mydas
Oiseauxet poissons ne sont pas les seuls animaux Ă pondre des Ćufs. Les insectes, les tortues, les lĂ©zards et les reptiles pondent Ă©galement des Ćufs. Seuls deux mammifĂšres pondent des Ćufs : lâornithorynque et lâĂ©chidnĂ©. Tous les autres mammifĂšres donnent naissance Ă des bĂ©bĂ©s vivants. Quel genre dâanimaux Ă©closent des Ćufs?La Guyane est rĂ©putĂ©e pour ses plages abritant les tortues Luths lorsquâelles arrivent sur terre pour pondre leurs Ćufs. Chaque annĂ©e, dâavril en juillet, il est possible dâobserver ce fabuleux phĂ©nomĂšne sur les plages guyanaises. Alors si vous ĂȘtes en Guyane Ă cette pĂ©riode de lâannĂ©e, ne manquez pas ce spectacle Ă©poustouflant. On vous dit WikimediaLes Tortues Luths, une richesse de la Guyane FrançaiseLa Tortue Luth est la plus grosse espĂšce de tortue au monde. Impressionnante, la femelle pĂšse en moyenne 400kg et mesure 1m60 mais elle peut aller jusquâĂ 2m pour 900kg⊠Belle bĂȘte ! Au-delĂ de sa taille et de son poids qui font quâelle ne passe pas inaperçue, elle est la seule Ă avoir une carapace sans Ă©cailles. Elle ressemble plutĂŽt Ă du cuir, dâoĂč son nom anglais âleatherbackâ.Elle vit essentiellement en pleine mer et alterne les sessions de nage en plongĂ©e et en surface pour Record on a enregistrĂ© une femelle qui a plongĂ© Ă environ 1200m Ă plusieurs reprises. Le reptile peut rester en apnĂ©e pendant 1h, mais ne sâimmerge en moyenne que 30 espĂšce de tortue nâest pas sĂ©dentaire, loin de lĂ ! Elle se nourrit dans les eaux fraĂźches aux abords de lâAmĂ©rique du Nord par exemple, tandis quâelle choisit les eaux tropicales plus chaudes pour la nidificationâŠ. DâoĂč la Guyane. Les tortues luth sont en voie de disparition et de nombreuses associations localisĂ©es sur le territoire ont pour objectif de les Ă©tudier et de les la ponte des Tortues LuthsOĂč et quand observer la ponte des tortues marines ?Seules les femelles viennent sur Terre pour pondre et nicher. Les mĂąles restent en mer. Les tortues Luths commencent Ă migrer sur les plages de la Guyane en avril pour rejoindre leurs zones de ponte et ce, jusquâen juin. Pour ne pas rater ce spectacle, la Guyane offre chaque annĂ©e Ă ses visiteurs le rendez-vous incontournable dâobservation de la ponte des tortues marines sur ses diffĂ©rentes plages. Pour les voir, plusieurs endroits sont Ă privilĂ©gier RĂšgles Ă respecterOn vous lâa dĂ©jĂ dit, les plages de Guyane sont rĂ©putĂ©es pour observer les tortues marines qui viennent par centaines pondre leurs Ćufs et ce, en plusieurs vagues sur quelques mois. Bien que le spectacle soit beau et Ă©mouvant, il faut garder en tĂȘte que la tortue luth est en voie dâextinction et quâil ne faut en aucun cas les dĂ©ranger pendant la pĂ©riode de ponte ce qui est valable pour tous les animaux en gĂ©nĂ©ral. Pour cela, il faut respecter ces consignes SâĂ©loigner Ă plusieurs dizaines de mĂštres dâune tortue Luth en train de pondreNe pas photographier les tortues en utilisant le flashNe pas prendre les photos de trop prĂšsDĂ©gager le champ de vision et le chemin de la tortue qui avance vers lâ pas Ă©clairer les tortues. Vous pourriez les dĂ©sorienter. Observez les Ă la lumiĂšre de la lune ou avec une lampe rouge. Elles ne sont pas dĂ©rangĂ©es par cette couleurNâaidez pas les petites tortues Ă rejoindre la mer. En plus dâĂȘtre interdit par la loi, cela ne permet pas Ă la tortue de prĂ©parer ses muscles pour sa toute premiĂšre Awala-Yalimapo avec une voiture de location La Guyane est rĂ©putĂ©e pour la richesse de sa nature. Vous le verrez avec les Tortues Luth mais pas que ! En allant un peu plus dans la forĂȘt amazonienne vous aurez lâoccasion dâobserver une faune et une flore trĂšs riches. Pour profiter de ça, nous vous recommandons dâaller passer une nuit au camp canopĂ©e. Vous allez dormir dans les arbres et serez au plus proche de la nature. Autrement, un petit sĂ©jour dans la rĂ©serve naturelle des marais de kaw vous permettra de voir des caĂŻmans, emblĂ©matiques du dĂ©partement. Pensez Ă descendre le fleuve Maroni avec votre voiture de location Jumbo Car pour une session PĂȘche au Gros, sport trĂšs en vogue en Guyane.
ï»żCertainesespĂšces sont considĂ©rĂ©es comme dangereuses et font lâobjet de dispositions particuliĂšres, comme le marquage obligatoire : Il sâagit notamment des espĂšces dont la largeur de la bouche Ă l'Ăąge adulte est supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 4 centimĂštres et appartenant Ă certaines familles de tortues (par exemple les trionyx, la tortue serpentine ou la tortue alligator). Accueil L'encyclo des animaux La tortue La tortuePhoto Laszlo IlyesDescription physique La tortue est un reptile dont la caractĂ©ristique principale est qu'elle a une carapace constituĂ©e d'un plastron au niveau du ventre et d'une coquille sur le dessus. Les deux sont reliĂ©s par deux ponts osseux sur les cĂŽtĂ©s du corps. On distingue trois grands groupes de tortues les tortues terrestres qui vivent exclusivement sur la terre, les tortues aquatiques qui vivent dans l'eau douce ou Ă proximitĂ©, et les tortues marines qu'on retrouve dans les ocĂ©ans. Chez les tortues terrestres, la carapace est particuliĂšrement lourde et peut reprĂ©senter deux tiers du poids total de l'animal. Elle sert Ă la fois de protection contre les dangers, Ă la garder au chaud et Ă stocker le calcium. Les tortues n'ont pas d'oreilles visibles Ă l'extĂ©rieur, leurs oreilles sont internes et situĂ©es derriĂšre les yeux. Elles n'ont pas de dents mais plutĂŽt un bec. Les tortues terrestres peuvent mesurer jusqu'Ă 1,30 mĂštres de long pour un poids de 300 kg, alors que les tortues marines quant Ă elles peuvent mesurer jusqu'Ă 2 mĂštres de long pour un poids record observĂ© de 950 kg. Pour ce qui est des tortues aquatiques, elles sont assez petites et mesurent difficilement plus de 50 cm. Les tortues sont prĂ©sentes sur tous les continents. En Europe, elles sont surtout prĂ©sentes dans le sud, Ă proximitĂ© de la MĂ©diterranĂ©e. On les rencontre dans les ocĂ©ans, les marĂ©cages, les savanes, les forĂȘts ou les prairies. Certaines tortues vivent mĂȘme dans des zones dĂ©sertiques ou en alimentation Les tortues terrestres consacrent une grande partie de leur temps Ă chercher leur nourriture. Elles sont essentiellement herbivores et mangent ce qu'elles trouvent sur leur chemin vĂ©gĂ©taux, insectes, charognes, etc. Les tortues aquatiques aussi passent beaucoup de temps Ă chercher leur nourriture. Elles peuvent ĂȘtre carnivores, herbivores ou omnivores. Les carnivores consomment gĂ©nĂ©ralement des charognes, des rongeurs, des poissons, des crustacĂ©s, etc. Celles qui sont essentiellement herbivores consomment surtout des plantes semi-aquatiques, des algues et des fruits. Les tortues aquatiques omnivores quant Ă elles consomment aussi bien les Ă©lĂ©ments faisant partie du rĂ©gime des tortues carnivores que des Ă©lĂ©ments faisant partie du rĂ©gime des tortues herbivores. Les tortues marines utilisent pour leur alimentation ce qu'il y a dans la mer. Selon les espĂšces, il peut s'agir d'algues, de poissons, de mĂ©duses et d'autres aliments reproduction Selon les espĂšces, les tortues pondent leurs Ćufs une ou plusieurs fois par an. Pour la reproduction, les tortues mĂąle et femelle s'accouplent. La femelle pond des Ćufs qu'elle enfouit dans le sol et ne les couve pas. Quelques semaines ou quelques mois plus tard, les jeunes tortues cassent leur coquille et sortent seuls de leur Ćuf. Ils sont dĂ©jĂ autonomes et regagnent leur espĂ©rance de vie L'espĂ©rance de vie des tortues varie suivant les espĂšces. En moyenne, les tortues terrestres vivent environ 50 ans et les tortues aquatiques environ 40 ans. Des records de longĂ©vitĂ© ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s chez les tortues gĂ©antes avec 175 ans ou mĂȘme 250 ans !Statut de prĂ©servation L'Ă©tat de prĂ©servation des tortues varie d'une espĂšce Ă une autre. Par exemple, la tortue d'Hermann et la Cistude sont quasi-menacĂ©es, tandis que la tortue luth est "vulnĂ©rable". Quant Ă la tortue Caret, elle est menacĂ©e d'extinction. DĂ©couvrez d'autres animaux La vache normandeLe carcajouLe geckoLa punaise de litLe jaguarLe scarabĂ©e A lire ailleurs y4vi. 108 7 131 224 155 56 292 484 0